Lu dans Le Courrier des Yvelines du 28 octobre 2009 :
Pour adresser votre don à la paroisse, écrire au 1 place du Champ de Mars, 78500 Sartrouville (chèque à libeller à l’ordre de « ADV-souscription Jean XXIII »).Après les cloches, l'église espère aussi de vrais vitraux
"Les cathédrales ne se sont pas construites en un an, ni même deux" explique le père Alexandre de Bucy. L'église Jean XXIII sur le Plateau non plus. Elle a été construite il y a deux ans, à la place de l'ancien relais Jean XXIII, trop petit et plus du tout fonctionnel. Ce qui n'est pas le cas de la nouvelle église, deux fois plus grande, qui a ses salles de réunion en sous-sol, sous la halle où les offices sont célébrés.
Et il fallait cela pour la communauté dynamique du Plateau : 300 jeunes au catéchisme, 400 jeunes des collèges et lycées publics à l'aumônerie... Une église pleine, comme ce dimanche 25, où les fidèles ont mis longtemps à se séparer sur le parvis, à la sortie de la messe.
L'église se finance par souscription. C'est la raison pour laquelle elle n'avait pas encore de cloches, comme elle n'a toujours pas de vrais vitraux. Une communauté de religieuses, les Sœurs du Christ, qui fermait ses portes en Bretagne, à Tréguier, sachant qu'elle en manquait, a donné ses trois cloches à Jean XXIII : un don équivalent à 60 000 euros.
Des cloches de 1887. Chacune a un nom et sonne une note : Saint François de Sales (115 kg) est mi bémol ; Saint Vincent de Paul (80 kg) est fa ; et Saint Yves (58 kg) est sol.
Si les cloches sont gratuites, leur installation coûte 40 000 euros à la paroisse, qui bien sûr continue sa souscription...
Leur bénédiction [a eu] lieu dimanche 1er novembre à 11h, en présence de Mgr Jean-Claude Makaya Loemba, évêque de Pointe-Noire au Congo. "[Ces cloches] sonneront les événements heureux et malheureux de la communauté chrétienne", souligne le père de Bucy.
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.