Lors de sa dernière visite à Washington, Nicolas Sarkozy était porteur d’une lettre de Roman Polanski adressée à Barack Obama. Le chef de l’Etat, qui s’est démené en coulisse afin de soutenir le cinéaste, a remis ce courrier au président américain en main propre.
Dans cette lettre, le cinéaste, dont la procédure d’extradition est en cours, explique au locataire de la Maison-Blanche que les deux mois passés dans les prisons suisses, additionnés à ses quarante-sept jours d’incarcération de 1977, en Californie, à l’époque des faits reprochés, suffisent à couvrir la peine qu’il encourt aujourd’hui aux Etats-Unis. Et Polanski d’ajouter que son extradition n’aurait pour seul effet que de l’humilier dans les médias américains. Nicolas Sarkozy a appuyé sa démarche.
L'électorat de droite va apprécier ce soutien du président à un délinquant sexuel en fuite...
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.