A qui profite le crime ? Pas aux défenseurs de la vie, enfin majoritaires aux Etats-Unis...
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La méthode radicale du meurtre a au moins le mérite de souligner la mauvaise foi, sinon le manque de volonté des "défenseurs de la vie".
Si j'étais persuadé que les lois sur l'avortement légalisent des meurtres de masse, et cela sous mes yeux, je ne pourrais vivre sans prendre TOUTES les mesures efficaces qui s'imposent.
Soit ces "défenseurs de la vie" sont loin de considérer un fœtus comme un être humain, soit ce sont des lâches.
Rédigé par : Nihilant | 03 juin 2009 à 00h57
@Nihilan: soit... ils ont au plus profond de leurs coeur le respect de la vie, de toute vie.
Rédigé par : Karella | 03 juin 2009 à 14h04
Cet argument est irrecevable, Karella.
Si vous considérez que la vie d'un fœtus a autant de valeur que celle d'un être né, c'est donc que se passe sous vos yeux le plus grand massacre institutionnalisé de tous les temps.
C'est aussi que vous considérez que la neutralisation du bourreaux ne vaut pas le salut de ses milliers de victimes.
C'est pourquoi je ne peux m'empêcher de sourire en voyant le gouffre qui sépare vos actes de vos propos.
Si vous ne pouvez opposer aux meurtres de masse que manifestations, "condamnations sévères" et prières, vous (les pro-vie) êtes une espèce condamnée à disparaitre.
Rédigé par : Nihilant | 03 juin 2009 à 15h07
Nihilan : ce n'est pas parce qu'on est pro-vie qu'on est nécessairement pour la peine de mort. Si un tueur prend son pied en égorgeant ses victimes et qu'il n'est pas condamné à mort, doit-on alors condamner à mort le médecin apprenti sorcier qui prend son pèze en démembrant ses victimes ?
Doit-on faire couler un peu plus de sang au motif qu'une loi meurtrière en fait déjà couler autant ?
Gandhi a vaincu par des moyens pacifiques. Non, je ne crois pas que la tâche soit insurmontable, ni même que nous disparaîtrons.
Rédigé par : Isabelle | 04 juin 2009 à 10h34
J'ai uniquement parlé de neutralisation (qui signifie la confiscation de la capacité d'agir). L'interprétation que vous en faîtes n'engage que vous.
Toujours est-il que cette inaction est symptomatique de votre mauvaise foi.
Quand bien même vous pourriez obtenir l'interdiction de l'avortement, ces méthodes d'esclaves ne le permettraient pas avant des décennies.
Des manières aussi inefficaces sont comme un assentiment tacite pour les millions d'avortement à venir, ou, au mieux, une pitoyable immunité pour la conscience.
Rédigé par : Nihilant | 04 juin 2009 à 18h08