Où vit François de Closets ? Il est bien temps de se poser la question, lui qui écrit dans un français parfait que l'orthographe est une torture et qu'il faudrait l'abolir, car une grande partie de la population française ne peut garantir le respect grammatical de la langue de Bossuet. La chose énerve profondément Antidote, qui se charge de lui répondre. Mais il ne pose pas une question qui me paraît importante : l'Education Nationale est-elle efficace ? A en croire François de Closets, non, puisque la moitié de la population française est incapable d'écrire correctement. Satisfait de trouver en un tel homme un défenseur inattendu de la liberté d'enseignement, on comprend mieux pourquoi des bataillons entiers de "jeunes" ou "chances pour la France" ne risquent pas de s'intégrer. Par ailleurs, la faillite de l'Education Nationale est marquée par la vivacité des écoles libres, qui, d'après Nice-Matin, se porte très bien, à Nice comme dans le reste de la France.
Ce constat fait, que doit-on penser de la proposition d'Eric Besson, ministre de l'immigration, de lancer le débat sur le vote des étrangers aux élections locales ? Avec la faillite de l'Education Nationale et le faible niveau d'enseignement des pays d'où provient notre immigration, le pays des Lumières serait remis au mains des incultes, des béotiens et profiteurs en tout genre. Il paraît que Xavier Bertrand s'y oppose. Un franc-maçon s'opposerait à un socialiste ? Je parie sur Eric Besson...
Ah l'immigration!..."Il faut voyager" disait Voltaire. "Les voyages forment la jeunesse" dit le dicton. Personnellement, chaque fois que je voyage, je constate à quel point je suis Français, chose qui devient de plus en plus difficile en France. Je ne voyage donc pas dans l'état d'esprit de Voltaire, mais pour retrouver un peu de cette France qui fonde mon identité et ma fierté. Peu enclin aux respect des identités, Le Monde affirme même que le voyage peut être dangereux pour la santé psychique des touristes. Connaissiez-vous le syndrôme de Stendhal? Le syndrôme de l'Inde? Au regard des ces syndrômes, il vaut mieux un petit chez-soi qu'un grand chez-les-autres. Après tout, et si la beauté et l'amour du terroir triomphait du "village global" ?
En lisant ce message sur les voyages, il me revient à l'esprit le poème de Joachim DU BELLAY "Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage" et qui se termine ainsi :
« Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux,
Que des palais Romains le front audacieux,
Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine :
Plus mon Loir gaulois, que le Tibre latin,
Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,
Et plus que l'air marin la doulceur angevine. »
Rédigé par : Philippe | 02 septembre 2009 à 16h48
conclusion: pour apprécier son chez soi, il faut l'avoir quitter un temps; les voyages nous permettent de nous rendre compte à quelle point nous sommes attachés au lieu de notre enfance.
Rédigé par : Nicolas | 07 septembre 2009 à 11h58