Avec un peu en retard sur les autres formations, le MPF communique :
Débat du moment, sûrement en raison du succès du film « Home » et de la percée électorale des écolos-bobo aux dernières élections européennes, il devient presque indécent de ne pas commenter la taxe carbone… A croire que l’hystérie écologique qui s’est emparée du pays est arrivée à faire tourner l’ensemble de la vie politique autour du CO² et que la classe politique française préfère plaire aux censeurs écolos que servir l’intérêt des français.
Au matraquage idéologique qui est fait sur le sujet, le MPF préfère une approche réaliste. Un grand nombre de travaux scientifiques sérieux prouve que la planète a toujours connu des cycles de refroidissement et de réchauffement hors de toute activité industrielle. Ainsi, Il y a mille ans environ, le Groënland fut appelé ainsi, car cette terre était verte, puis elle a traversé une période de glaciation vers le 17ème siècle. Par ailleurs, sachant que la France n’émet que les 5 millièmes des émissions mondiale de CO², est-ce vraiment raisonnable de faire payer aux français une treizième taxe ?
Le MPF appelle les dirigeants français à ne pas céder à l’hystérie écologique et plaide pour un développement des moteurs électriques ou à air comprimé, ainsi que de continuer les efforts sur le développement des énergies renouvelables, domaines d’activité où la France pourrait se doter d’une véritable industrie, garantie, à terme, de rentrées fiscales durables, non polluantes pour le contribuable...
Bonjour,
Vous avez raison quand vous écrivez que notre Terre a connu par le passé des périodes de réchauffement et de refroidissement climatiques.
Vous avez encore raison quand vous évoquez le petit âge glaciaire. Le glacier d'Argentières venait même "lécher" les premières marche du parvis de l'église du village du même nom.
Là où votre analyse à l'œil de la Foi catholique (MOD : vous savez très bien que cela n'a rien à voir.) commence à être faillible, c'est quand vous éludez que jamais dans les couches paléontologiques de la Terre, à aucune période, à aucune ère, a été enregistré une augmentation aussi importante, et à un niveau aussi élevé de la quantité de CO2 dans l'atmosphère comme c'est le cas aujourd'hui.
(MOD : faux. http://www.notre-planete.info/actualites/actu_780_niveaux_C02_650000_ans.php )
Jamais il n'a été retrouvé une si nette augmentation qui prend naissance comme par hasard au début de l'ère industrielle anthropique avec l'utilisation massive du charbon, puis des autres sources d'énergie fossile avec l'amélioration des technologies d'excavation.
Ça, aucune étude scientifique ne pourra jamais le nier. Chacun sait que le CO2 fait partie des gaz à effet de serre...
Mais vous êtes toujours libre de persifler à votre aise... seulement vos rangs vont finir par se vider devant si peu de crédibilité.
(MOD : personne n'a dit que le CO2 n'était pas un gaz à effet de serre. Des milliers de scientifiques refusent cependant de voir au réchauffement une cause anthropique : http://laurent.berthod.over-blog.fr/article-34341953.html )
Rédigé par : Isd | 08 septembre 2009 à 14h56
>Là où votre analyse à l'œil de la Foi catholique (MOD : vous savez très bien que cela n'a rien à voir.)
>> C'est pourtant ce que vous revendiquez quand vous proposez à vos lecteurs de se connecter au monde réel. "Une analyse de l'actualité à l'oeil de la Foi catholique". Relisez c'est le premier lien qui sort sur Google quand on tape "E Deo".
(MOD : c'est valable pour l'analyse, pas pour les éléments factuels qui sont ce qu'ils sont. Sur le réchauffement climatique, le GIEC lui-même ne se déclare pas à 100% certain que l'homme est à l'origine du réchauffement : http://www.etyc.org/la-gazette/232-giec-kezako.html Vous nous permettrez d'accorder plus de crédibilité à ses affirmations qu'à les vôtres. Je vous invite à visionner cette vidéo qui explique quelles sont plus probablement les causes du réchauffement : http://video.google.fr/videosearch?hl=fr&source=hp&q=global%20warming%20swindle&um=1&ie=UTF-8&sa=N&tab=wv# et à lire la prose de Laurent Cabrol, Christian Gérondeau ou Vaclav Klaus... )
Votre premier lien apporte de l'eau à mon moulin. Je cite des extraits :
«L'homme a fait en 200 ans ce que la nature fait en 10 000 ans», constate Dominique Raynaud au sujet du taux actuel de CO2 jamais élevé depuis 650000 ans...
"Notons que les concentrations en CO2 sont comprises entre 190 ppm (ères glaciaires) et 300 ppm (périodes chaudes). "
"Les mesures effectuées à l'observatoire de Mauna Loa et l'étude des bulles d'air emprisonnées dans les calottes polaires, montrent que la concentration est passée d'environ 270 ppm dans les années 1850 (début de la civilisation industrielle) à 380 ppm actuellement. En 2020, la concentration devrait atteindre 420 ppm."
Aujourd'hui, nous sommes à 380ppm alors qu'en moyenne, les périodes chaudes connaissent au maximum 300ppm, cherchez l'erreur. D'autant plus que les cycles se comptent normalement en plusieurs milliers d'années alors que là en à peine 200 ans, nous passons d'une période semi glaciaire, à une période chaude... Cherchez l'erreur...
Vous n'êtes pas sans savoir qu'à la naissance de notre planète, bien avant Adam et Eve, l'atmosphère primitive terrestre était saturée en CO2. Les T°C étaient bien supérieures à celles que nous connaissons aujourd'hui, même incompatibles avec toute forme de vie hors de l'eau. Ce ne sont que les activités biologiques et géologiques qui, peu à peu, ont piégé cette quantité astronomique de CO2 dans le calcaire, et les gisements fossiles (entre autres).
En consommant ces extraordinaires stocks naturels de CO2, l'Homme ne fait que relarguer le CO2 que la Nature a mis tant de temps à piéger dans les couches géologiques profondes. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, le réchauffement climatique est inéluctable CQFD.
>MOD : personne n'a dit que le CO2 n'était pas un gaz à effet de serre. Des milliers de scientifiques refusent cependant de voir au réchauffement une cause anthropique : http://laurent.berthod.over-blog.fr/article-34341953.html
>> Intéressant ce lien quand on prend la peine de lire ce qu'il appellent être des scientifiques. Dès qu'on a Bac+4 aux USA, on peut se déclarer scientifiques... Est-ce à dire qu'avec mes 5 ans, j'en suis un aussi ?!? Je n'ai pas, et de loin, cette prétention... Donc que cette pétition soit signée par 21000 de leurs "scientifiques", excusez-moi d'accorder plus de crédits aux véritables scientifiques du GIEC qui mettent le doigt sur une cause anthropique :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_d%27experts_intergouvernemental_sur_l%27%C3%A9volution_du_climat
Rédigé par : Isd | 08 septembre 2009 à 18h26
Connaissant la propension de votre objectivité à être faillible face aux faits, rien que les faits, je suis plutôt satisfait d'observer que vous ne validez pas ma dernière réponse, alors que vous avez validé celle de M. Edmond sur le refroidissement climatique.
Est-ce à croire que vous faites du clientélisme ? ce que je conçois parfaitement car si vous deviez valider tous les messages qui vous contredisent, vous auriez tôt fait de perdre vos derniers lecteurs les plus assidus... face à un tel manque de dicernement dans votre interprétation toute personnelle de l'actualité...
Pourtant parfois, vous écrivez des choses justes, dommage que ce soit autant noyé.
Les voies du Seigneur sont impénétrables paraît-il...
(MOD : un peu de patience...)
Rédigé par : Isd | 09 septembre 2009 à 18h07
Bonjour,
Toutes mes excuses pour mon manque de patience...
Bien évidemment, je n'ai jamais écrit que les causes du réchauffement climatique sont à 100% d'origine anthropique, ni le GIEC d'ailleurs.
Il y a des causes exogènes et des causes endogènes. Par exemple, le cycle de Milankovitch explique très bien les périodes de refroidissement et de réchauffement de notre planète. C'est quelque chose qui a été démontré partiellement assez tôt dans l'histoire de l'astronomie, puis de façon exhaustive au cours de ces 30 dernières années. L'excentricité de l'orbite terrestre, l'obliquité de l'axe de rotation de notre planète et enfin la précession de l'axe peuvent expliquer à eux seuls les variations climatiques enregistrées dans les couches paléologiques de l'histoire de notre planète. L'Homme n'y est pour rien.
Les irruptions volcaniques, les catastrophes astronomiques comme une météorite venant s'écraser sur notre Terre, l'activité de notre soleil sont d'autres causes de refroidissement ou de réchauffement. Par le jeu de boucles de rétroaction, les scientifiques savent expliquer l'essentiel des variations climatiques passées par ces facteurs non anthropiques.
Depuis la naissance de l'ère industrielle, nous connaissons une augmentation du CO2 atmosphérique sans précédent. Nous avons connu une très courte période de refroidissement vers la fin des années 70, début des années 80 qui ont affolé les scientifiques s'inquiétant même au sujet des rendements céréaliers par exemple.
Cependant, le GIEC s'accorde à dire que l'activité humaine a accéléré la mise en place, puis la montée en puissance du réchauffement que nous connaissons actuellement. Les fameuses boucles de rétroaction citées précédemment n'ont fait qu'emballer la machine. Par exemple, on sait que les océans sont de formidables réservoirs de CO2 qui vient se dissoudre dans l'eau salée. Seulement, au fur et à mesure du réchauffement des eaux, le taux de dissolution du CO2 diminue et relargue davantage de CO2 dans l'atmosphère augmentant encore d'autant les quantités de CO2. On met le doigt dans un cercle vicieux qui, en s'emballant, peut enrayer la belle cyclicité des réchauffements et refroidissements. Avec la montée en température, des sols hier gelés et renfermant de grande quantité de méthane, viennent à décongeler, relarguant d'autant ce puissant gaz à effet de serre etc etc...
L'analyse des faits, et rien que des faits (c'est intéressant, hier, météofrance annonçait avec ses collègues internationaux une élévation de 1,3°C des T°C de cet automne et de cet hiver pour l'hémisphère nord) montre que nous observons des variations climatiques mensuelles et annuelles plus intenses, plus extrêmes. Nous observons plus de cyclones, plus de glaciers au niveau des tropiques, plus de précipitations. Voilà ce que disent les faits.
Les stations de skis françaises sont obligées de s'équiper de plus en plus de canon à neige pour garantir un retour skis au pied pendant les vacances scolaires.
Dans le massif central, des illuminés ont installé de nombreuses remontées mécaniques sur les flancs de nombreux volcans qui aujourd'hui ne sont plus suffisamment enneigés pour garantir une fréquentation touristique minimale.
Sans l'Homme c'est certain, nous aurions connu un réchauffement climatique. Mais il aurait été plus lent et moins vif, avec des boucles de rétroaction moins influentes. La grande question est quand le cycle de refroidissement va s'enclencher ? Est-ce qu'il se déclenchera ?
En revanche, je note que vous avez retiré le lien que vous avez pourtant vous-même cité au sujet de l'étude de l'évolution du CO2 atmosphérique dans des carottes glaciaires. Je le remets ici, car il n'y a pas plus factuel... sur l'origine anthropique de cette nette augmentation en CO2.
http://www.notre-planete.info/actualites/actu_780_niveaux_C02_650000_ans.php
Enfin, le véritable enjeu du réchauffement est aussi sur le plan sanitaire avec le déplacement des parasites, des microbes, des virus jusqu'ici cantonnés aux zones les plus chaudes. Quel impact cela aura sur les cultures, sur la santé humaine ? etc etc... La disponibilité de l'eau douce ? La montée du niveau des océans, certaines iles polynésiennes sont obligées d'abandonner leur terre pour se réfugier sur des zones non inondables.
Rédigé par : Isd | 10 septembre 2009 à 14h12
Rédigé par : Pneumatis | 12 septembre 2009 à 17h39
Bonjour,
Je ne crois pas confondre, non : j'ai travaillé il y a déjà plusieurs mois sur les conférences du Père J.M. Verlinde dénonçant à juste titre la montée d'un nouvel ordre mondial, tourné vers le retour à la nature, vers une certaine forme d'hédonisme new age, ayant pour déesse Gaïa ou pour maitres mots "naturalisme" et "spiritualité universelle". Non, je ne crois pas confondre.
Simplement quand le pape dit : "Une nouvelle sensibilité envers ces thèmes, qui suscitent à juste titre la préoccupation des autorités et de l'opinion publique, se développe actuellement", je ne vois pas comment le traduire autrement que par un encouragement à continuer de réagir aux dérives environnementales et à alerter l'opinion. Car à part à "l'hystérie écolo" dont parle le MPF, j'aimerai savoir à quoi vous pensez que le pape fait allusion quand il justifie "les préoccupations des autorités et de l'opinion publique" ?
Le problème c'est de ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain. Ce n'est pas parce que les préoccupations environnementales sont le cheval de bataille d'une idéologie new age gauchisante et laïcarde à outrance qu'il faut jeter les préoccupations environnementales avec l'idéologie en question. Je crois qu'a vouloir être trop binaire, on passe à côté de certaines évidences, comme celle de sauvegarder la Création et d'en faire une urgence mondiale, au regard des dérives matérialistes abyssales dans lesquelles le monde a d'ores et déjà sombré.
Rédigé par : Pneumatis | 15 septembre 2009 à 15h49