exposées par le Pr Vincent Courtillot, de l'Académie des sciences. L'homme n'est pas climatologue, mais géologue physicien et possède un CV académique très étoffé. Il a été amené à s'intéresser presque incidemment aux données du climat, car géologie et paléo-climatologie se rejoignent parfois.
Quelques erreurs du GIEC, parmi d'autres :
- Les modèles du GIEC sous-estiment d'un facteur 20 (!) l'influence des variations solaires sur la température, à cause d'une erreur de calcul basique dans la calibration des signaux de satellites différents.
- Les modèles du GIEC ignorent les nuages, ce qui est fâcheux, quand on sait qu'une variation de couverture nuageuse de 3% équivaut à une différence de flux énergétique nettement supérieure à celle induite par les variations de teneur en CO2.
- M. Courtillot rappelle avec une précision jusqu'ici inconnue en langue française, que la variation de la température au cours des siècles, mesurée par des méthodes glaciaires ou géologiques, précède de 800 à 2000 ans la variation des concentrations de CO2. S'il y a causalité, ce ne peut être que dans le sens "variation de températures => variations du CO2" et non l'inverse.
Du grand art !
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