Frédéric Nihous, président de Chasse, pêche, nature et traditions, commente la décision de Nicolas Sarkozy de fixer la taxe carbone à 17 euros :
C’est avec satisfaction qu'avec CPNT, le Mouvement de la ruralité, j'accueille la prise en compte par le pouvoir exécutif de nos revendications pour la taxe carbone en prévoyant un dispositif compensatoire, certes à définir, pour les ruraux.
Cette juste prise en compte doit maintenant être concrétisée dans les textes afin que les ruraux ne soient pas soumis à une double peine dans l’application de cette taxe que les Français doivent à l’activisme fiscal de Nicolas Hulot. Les ruraux ne doivent pas subir la carence d’infrastructures et transports alternatifs en zones rurales et en plus l’« impôt Hulot » !
Les ruraux doivent donc bénéficier d’une discrimination positive et d’un système écologique incitatif et compensatoire et non être les boucs émissaires de la désertification rurale alors qu’ils en sont les victimes…
De son côté, Jean-Marie Le Pen, président du Front national, commente :
Après de nombreuses tergiversations gouvernementales, Nicolas Sarkozy a donc « tranché » sur la taxe carbone. Ou la demi-taxe carbone, puisqu'elle représente la moitié de ce qui était d'abord annoncé. Mais elle a vocation à grandir d'année en année, bien entendu.
On n'aura jamais entendu autant de baratin sur une nouvelle taxe. On en reste pantois, qu'il s'agisse de sa justification, qui repose sur un dogme pseudo-scientifique, ou de son fonctionnement, qui en fait la plus belle usine à gaz de l'histoire (mais à gaz non carbonique...).
A quoi cela servirait-il de créer une taxe si c'est pour la redistribuer « intégralement » aux ménages ?
Bien sûr, c'est un (mauvais) gag. Nicolas Sarkozy est allé faire son annonce dans une usine de pompes à chaleur à Culoz. Tout est dit. Ubu a inventé une nouvelle pompe à phynance, et en effet il ne manque pas de culot.
La taxe carbone n'est qu'un "bonus aux bobos" et un "malus aux prolos".
Benoist, Tours
Rédigé par : Benoist | 11 septembre 2009 à 10h55