Bernard Antony communique :
La réitération de l’exigence de lecture dans les écoles, ce 22 octobre, de la seule lettre de Guy Mocquet confirme la volonté sarkozienne de révisionnisme historique et d’instrumentalisation philo-communiste de la mémoire nationale. Le sort tragique de Guy Mocquet et l’exemplarité de son attitude ne sauraient en effet faire oublier qu’il avait été emprisonné pour propagande communiste « contre la guerre impérialiste » selon les directives moscoutaires après l’accord hitléro-stalinien et le dépeçage conjoint de la Pologne par l’Allemagne nazie et l’URSS. Lorsque Hitler déclencha la guerre contre son allié, le malheureux Guy Mocquet était hélas encore en prison à Chateaubriand et fut désigné comme otage après l’attentat communiste à Nantes contre le commandant Karl Holtz. Mais avant lui, pour fait de résistance, avait été fusillé au Mont Valérien le 29 août 1941 le déjà prestigieux officier de marine, Honoré d’Estienne d’Orves, 40 ans, marié et père de cinq enfants, de foi catholique profonde et de conviction royaliste, chef du 2ème bureau de la France Libre, que le général De Gaulle fera compagnon de la libération à titre posthume. Dans sa dernière lettre, toute de pardon, il écrivait : « N’ayez à cause de moi de haine pour personne, chacun a fait son devoir pour sa propre patrie. Apprenez au contraire à connaître et à comprendre mieux le caractère des peuples voisins de la France ».
Nicolas Sarkozy aurait pu pour le moins exiger aussi que l’on lise dans les écoles quelques uns des textes du grand héros Honoré d’Estienne d’Orves qui a incarné au plus haut l’idéal de l’Amitié Française et du pardon chrétien.Mais cela eut peut-être déplu aux mainteneurs dans nos écoles des mensonges historiques et des dialectiques de haine auxquels Nicolas Sarkozy ne veut pas déplaire.
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