Le Parti chrétien-démocrate contre la pilule (abortive) du surlendemain

C'est - pour l'instant - la seule formation politique à prendre position dans ce sens :

« Pilule du surlendemain » : le PCD craint une nouvelle fuite en avant et s’inquiète de voir des enjeux financiers primer sur la santé des femmes

Sabine Faivre, Secrétaire Nationale vie, famille et santé du Parti Chrétien-Démocrate, réagit à l'annonce de la mise sur le marché ce jeudi 1^er Octobre 2009 d’EllaOne, pilule abortive dite « du surlendemain ».

Elle souhaite alerter l’opinion sur les ressorts qui ont présidé à la fabrication puis à la commercialisation de ce produit et dénonce une absence d’évaluation des risques.

« Les enjeux financiers liés à la mise sur le marché d’un abortif précoce sont colossaux. C’est une logique de recherche de profits qui est avant tout privilégiée, et pas du tout la recherche du bien-être ou de la santé des femmes ».

A ce titre, elle souhaite interpeller les pouvoirs publics sur la non évaluation des risques sanitaires et écologiques liés à l’utilisation de ce type de produit à long terme. « Rien n’empêchera une femme de recourir à la pilule du surlendemain comme moyen de contraception, pour éviter de s’astreindre à la prise d’une pilule quotidienne. Or nous ne savons pas quels effets à long terme cette pilule très fortement dosée aura sur la santé des femmes. La politique de prévention des risques, sur un tel sujet, est clairement du ressort de l’Etat. »

Elle appelle les pouvoirs publics à mettre en œuvre, sur ce sujet comme sur d’autres, une vraie politique respectueuse de l’écologie humaine.  C'est cette écologie là, d’abord respectueuse de la personne humaine et de sa santé, que promeut le PCD.

Thibaud

Comments

[Rédigé par : jourj41]

Après consultation du site du PCD, il n'est fait aucunement mention d'une condamnation de l'avortement. L'opposition à cette pilule repose essentiellement sur la crainte qu'une mauvaise évaluation des risques pour la santé de la femme passe après des intérêts fianciers.
On ne fait aucunement mention du risque, parfaitement évalué (et voulu) pour l'enfant conçu.
Il est vrai que pour les promoteurs de la culture de mort, le risque absolu c'est la venue au monde d'un enfant et le reste (la santé de la mère) n'est qu'un dommage collatéral.