L'européiste Patrick Martin-Genier passe aux aveux :
En effet, le gouvernement a été obligé de faire campagne sur le fait qu’il avait obtenu des concessions portant sur la neutralité du pays, la question de l’avortement et la perspective de garder un poste de commissaire au sein de la future commission qui doit se mettre en place en 2014. La neutralité sur la scène internationale est aujourd’hui un leurre. La question de l’avortement est une question éthique plus que politique et la Cour européenne des droits de l’homme saurait censurer une attitude contraire aux droits de chaque femme de décider en la matière. Quant au poste de commissaire, que restera-t-il de cette promesse en 2014 et après ?
On rappellera peut-être à ce monsieur, apparemment maître de conférences à l'IEP, que la CEDH n'est pas une institution de l'Union Européenne.
Rédigé par : koz | 05 octobre 2009 à 16h54