A lire, le dossier de Fabrice Madouas consacré au réchauffement climatique, dans Valeurs Actuelles de cette semaine. Le journaliste cite Yvette Veyret (revue Diplomatie, en décembre 2007) :
« Au total, cette “crise écologique mondialisée” ne revient-elle pas à masquer les vrais problèmes de l’humanité d’aujourd’hui qui sont d’abord et avant tout le mal-développement, la pauvreté, l’analphabétisme, la santé des populations ? »
Si tant d’habitants de Brazzaville, par exemple, manquent d’eau potable, ce n’est pas en raison de sa rareté : la ville est irriguée par le fleuve Congo. C’est qu’ils n’y ont pas été raccordés, et que le réseau des eaux usées est défaillant. Or Brazzaville fait partie des villes ayant la meilleure “empreinte écologique”, mesure qui traduit l’impact des activités humaines sur les écosystèmes. À l’aune de ce seul critère, le Burkina Faso, le Bénin, la Bolivie et le Costa Rica figurent au premier rang des modèles “écologiquement corrects”.
L'empreinte écologique qui est un concept fondamentalement malthusien donc malsain en plus d'être idiot.
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