Mgr Aillet, évêque du diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron réagit à la tenue d'un salon pornographique à Pau.
Pour la troisième année consécutive, un « salon de l’érotisme » ouvre demain ses portes au Parc des expositions de Pau.
Les informations qui nous ont été transmises par des habitants de l’agglomération montrent que cet « événement » n’est en réalité rien d’autre qu’un salon de la pornographie au service de l’industrie du sexe.
Or, la pornographie porte gravement atteinte à la dignité de la femme, dont elle impose une image dégradante et qu’elle ravale au rang d’objet sexuel.
Les études et les statistiques les plus indiscutables démontrent, en outre, que la pornographie crée de nouvelles formes d’addiction dont s’inquiètent les professionnels de la santé, et qu’elle est à l’origine d’un nombre croissant de violences et d’abus sexuels dont les enfants eux-mêmes sont de plus en plus souvent les victimes.
Pour chacun, l’alternative est pourtant claire : « ou l’homme commande à ses passions et obtient la paix, ou il se laisse asservir par elles et devient malheureux » (Catéchisme de l’Eglise catholique, § 2339).
« L’homme quitte son père et sa mère afin de s’attacher à sa femme ; tous deux ne forment qu’une seule chair » (Livre de la Genèse, II, 24) : loin de tout puritanisme, l’Eglise catholique et plus particulièrement la « théologie du corps » développée par Jean-Paul II, enseigne que la sexualité, expression physique de l’amour conjugal et « source de joie et de plaisir » (Catéchisme de l’Eglise catholique, § 2362) est un don de Dieu, et que nul ne doit séparer ce que Dieu a uni : l’amour, le mariage, la sexualité et l’accueil de la vie.
+ Marc Aillet
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