Le site gauchiste Bakchich sera placé en redressement judiciaire aujourd'hui (lundi) :
Le site web satirique, également éditeur d'un hebdomadaire depuis le 23 septembre, traverse de nouvelles difficultés financières, si bien que les salaires du mois d'octobre n'ont pas été versés. Bakchich emploie, à ce jour, une douzaine de permanents, une dizaine de pigistes, et fait appel au coup de crayon de 6 ou 7 dessinateurs. "Rassurez-vous, on ne monte pas à l'échafaud et ce redressement judiciaire ne nous conduit pas à mettre la clef sous la porte", prévient son fondateur, Xavier Monnier, 28 ans, qui travaille activement sur la parution du huitième numéro de l'hebdomadaire issu du site. Les ventes de l'hebdo n'ont pas été tout à fait à la hauteur des espérances (c'est le moins que l'on puisse dire, l'objectif initial étant de vendre 30 000 exemplaires par semaine..., NDLR), même si les deux derniers numéros sont en hausse. "Le point d'équilibre se situe à 18 000 exemplaires par semaine, précise Xavier Monnier (bizarre, avant, c'était 25 000 exemplaires!, NDLR). Nous nous en approchons. Le cinquième numéro s'est vendu à environ 13 000 exemplaires, le sixième à 16 000 exemplaires, et je n'ai pas encore les résultats du septième."
Ce lancement a toutefois creusé la dette à hauteur d'environ 100 000 euros. Ce trou dans les caisses réclame d'être bouché par un nouvel apport financier. "Nous sommes en contact avec des investisseurs et cette mise en redressement judiciaire va nous permettre de gagner du temps", explique le fondateur.
Le Point nous apprend que Bakchich a été fondé par deux anciens journalistes de La Croix et de La Vie.
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