Invitée du Talk Orange Le Figaro, Nadine Morano répondait notamment à la question de l'adoption d'enfants par des couples homosexuels. Elle y est favorable et se justifie de la façon suivante:
"L'équilibre d'un enfant et on le voit bien ne passe pas spécialement par le fait de vivre avec un père et une mère. On voudrait tous que ça se passe comme ça, sauf que l'on s'aperçoit que 85% des violences faites à enfant se passent dans des familles traditionnelles. Je voudrais quand même le rappeler."
Martin
Je suppose que Madame Morano entend par "famille traditionnelle" un couple composé d'un homme et d'une femme ? (mariés ou non, divorcés et remariés ou non)
Alors, si je puis me permettre... 85% des violences sur les enfants ont donc lieu dans le cadre d'un modèle familial qui représente, en gros, la même proportion de la population... On ne peut donc rien déduire du tout, si ce n'est que les violences ne dépendent visiblement pas du cadre familial.
Rédigé par : AncillaDomini | 14 novembre 2009 à 03h52
Hey bien, tu parles d'une nouvelle... ça me jette autant par terre que quand j'ai cru comprendre que 100% des oranges venaient d'orangers... c'est fou comme ça m'a frappé...
Rédigé par : David Boutin | 14 novembre 2009 à 06h12
C'est peut-être parce que 85% et plus des enfants se retrouvent en familles traditionnelles? C'est comme dire : "85% des arbres d'une forêt de conifère sont des conifères".
Rédigé par : David Boutin | 14 novembre 2009 à 06h45
Mais quelle abrutie incompétente...
Y'a part égale entre famille et amas de gens cohabitant? HEUREUSEMENT que 85% des enfants battus le sont dans des familles! Ca veut dire que au moins 85% des enfants vivent dans des familles, donc que la part la famille reste un modèle de société normal et qu'au pire 15% de la population vit dans un cadre non-famillialle.
1% des accidents de la route sont du fait des gens n'ayant pas de permis, ca démontre bien que c'est dangereux d'avoir le permis et qu'on devrait raser cette institution archaïque ne répondant plus à l'aspiration de 99% des français qui aimeraient, eux aussi, avoir le droit fondamentale de vivre dans la sécurité sans avoir à braver les lois martiales d'un diktat d'état (complétez, je m'enerve, c'est très mauvais pour mon humeur!).
Enfin bref, Nadine, tu n'es qu'une trépannée.
Rédigé par : Karella | 14 novembre 2009 à 08h34
la prochaine fois,Madame Morano "voudra quand même nous rappeler" que 100% des violences conjuguales sont le fait de couples mariés.
Rédigé par : lavedrine | 14 novembre 2009 à 09h34
"85% des violences faites à enfant se passent dans des familles traditionnelles. Je voudrais quand même le rappeler"
Les familles traditionnelles représentant l'immense majorité des familles, c'est mathématique que 85% de ces violences aient lieu en leur sein nunuche.
Rédigé par : Enguerran | 14 novembre 2009 à 10h51
On peut faire dire n'importe quoi aux chiffres. Si 85% des violences sur les enfants se passent dans une famille traditionnelle, c'est qu'une majorité d'enfants ne vivent pas au "sein d'un duo d'homosexuels".
Et qu'appelle-t-on famille traditionnelle quand le nombre de divorcés est de 30 à 50% des mariages prononcés? Sans parler des couples précaires pacsés. Toute cette précarité de la vraie famille facilitée voire encouragée par la loi (avantages fiscaux etc) peut entraîner de nombreuses difficulté de vivre ensemble entre les enfants et la "succession de parents, beaux-parents" etc.
Et plutôt de parler de 85% il faudrait mieux parler d'enfants maltraités par rapport au nombre total d'enfants .
Cette utilisation des chiffres correspond à une dialectique bien connue, pour faire admettre par le plus grande nombre une demande émanant d'une minorité agissante, qui ne s'intéresse pas au bien commun mais à son intérêt personnel et son égo, et surtout pas bien de ceux qui ne peuvent se défendre (les enfants. Or il n'y a pas besoin d'être grand clerc pour voir les ravages de l'absence de repères structurés pour les enfants.
Rédigé par : c | 14 novembre 2009 à 11h15