Patrick Louis, secrétaire général du MPF, justifie dans un courriel envoyé aux adhérents et anciens adhérents la stratégie de la formation de Philippe de Villiers pour les élections régionales :
Tout d’abord, et contrairement à ce qu’un grand nombre de médias ont tenté d’insinuer, je tiens à souligner que le Comité de Liaison n’est pas une annexe du parti majoritaire et encore moins un organe du Gouvernement. Philipe de Villiers garde donc son entière liberté de parole. Récemment, nous avons à nouveau dénoncé les problèmes de l’islamisation, la triste remontée de l’insécurité… Les nombreuses réactions que vous retrouverez sur notre site internet témoignent de notre liberté de propos.
Ensuite, nous savons que les élections régionales approchent et que le scrutin à deux tours de cette échéance favorise la bipolarisation. Aucune formation politique ne peut prétendre conquérir seule une région, quand bien même elle serait aussi implantée que l’UMP ou le PS…
N’oublions pas non plus que le MPF n’a jamais été partisan de la politique du pire et que des terrains d’entente existent au niveau local, tout en étant conscients de nos différences au niveau national et européen. Par ailleurs, nous savons que 20 régions sur 22 sont détenues actuellement par la gauche. Il aurait été donc irresponsable de notre part de partir seuls alors que la vie associative et culturelle, l’éducation et l’économie, à l’échelon régional, sont actuellement gérées par des exécutifs socialistes et communistes.
Enfin, il est important pour le MPF d’optimiser au maximum ses chances de renforcer son ancrage local en participant à des alliances ponctuelles. Il est, de loin, préférable de se battre avec l’UMP pour faire barrage à la gauche que de cultiver son isolement et déserter la gestion des affaires locales. Mieux vaut la droite plurielle, que la gauche plus rien.
Cette stratégie nous incite à réfléchir sur la finalité de l’action politique. Pour ma part, j’ai toujours préféré à la folie idéologique, qui exclu automatiquement du jeu politique, et au cynisme pragmatique, qui rabaisse le politique au rang de simple gestionnaire, l’art de rendre le meilleur possible.
Soyez certains que nos convictions, et en premier lieu la défense de la famille, de la souveraineté et de l’identité de la France, restent bien ancrées dans notre cœur. Nous restons persuadés qu’il faut stopper l’immigration, être plus sévère envers les délinquants et baisser les charges qui pèsent sur notre économie.
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