Cinquante six quotidiens dans 45 pays et 20 langues ont uni leurs voix pour tirer la sonnette d'alarme et appeler les dirigeants du monde entier à sceller un accord historique à Copenhague.
L'initiateur de cet édito unique est le Britannique The Guardian.
A y regarder de près, les 56 journaux ne représentent pas la presse à gros tirage mais plutôt des quotidiens de référence, des « journaux de l'élite bien pensante, assez chic », remarque Anthony Bellanger, chef des informations à Courrier International :
« C'est assez étonnant de voir qu'il y a une certaine diversité politique, avec des journaux de centre-gauche à commencer par le Guardian et aussi des quotidiens de centre-droit comme El Mundo, Corriere della Serra, Hürriyet, ou Novaya Gazeta.
Mais à l'exception de l'israélien Maarif, il est frappant de voir qu'il n'y a pas de presse populaire comme le Sun ou le Daily Telegraph, même pour les pays africains ou arabes, dont les journaux sont ici tous anglo-saxons (comme le Daily Monitor ougandais ou le Kenyan The Nation).
Le Miami Herald est un journal conservateur de Floride assez peu lu, l'Amérique latine est réduite à trois journaux… Bref, si j'étais méchant je dirais que c'est une initiative de l'Europe anglo-saxonne et de ses anciennes colonies, très climato-compatible. »
commentaire d'un Suisse.
On attend maintenant de nos grandes autorités morales qu'elles expriment la même ardeur à défendre la vie qu'à manifester leur indignation à l'égard des partisans de l'initiative anti-minaret.
En effet, au sommet de Copenhague, la lutte contre le réchauffement climatique risque d'être couplée à des politiques de dépopulation. C'est en tous les cas ce que propose le dernier rapport du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA). Le calendrier fait bien les choses, il a été publié le 18 novembre dernier. La ministre danoise du développement s'en est immédiatement saisie pour demander que la limitation démographique figure dans l’accord devant être conclu lors du sommet sur le climat de Copenhague.
C'est un secret de polichinelle, les élites transnationales sont toutes favorables à l'extension des pratiques contraceptives et abortives pour embrayer sur une dynamique de dépopulation durable. Monsieur Al Gore et monsieur Gorbatchev sont parmi les principaux promoteurs de cette dynamique. "Stabiliser la population mondiale, écrit Al Gore, aucun objectif n'est plus crucial que celui-là pour remédier à la crise de l'environnement". La commission de l'ONU sur la "gouvernance globale"( une des instances les plus hautes de l'ONU, proche des cercles dirigeants) précise " la notion de développement durable est basée sur l'hypothèse qu'il doit y avoir équilibre entre la population et la consommation dans les limites imposées par la nature. il est donc clair, ajoute-t-elle, que la population, donc la consommation, doivent être diminuées si l'on veut parvenir à un développement durable". En 1995 elle présentait ses revendications totalitaires de cette façon " la gouvernance doit adopter une approche intégrée des questions de survie et de prospérité de l'homme. la surpopulation, la consommation, la technologie, le développement et l'environnement sont liés par des relations complexes qui influent sur le bien-être de l'humanité dans l'environnement global. Leur gestion effective et équitable réclame une approche systémique et globale, guidée par le principe de développement durable, principale leçon des menaces écologiques apparues ces derniers temps."
On le sait désormais, les alarmistes du climat ont dû magouiller leurs chiffres pour obtenir les résultats qui soutiennent leurs thèses. C'est que derrière les enjeux sont énormes. La question climatique doit en effet permettre que des sujets décisifs échappent à la souveraineté des peuples ( comme en rêvent, je pense, beaucoup d'opposants à l'initiative anti-minaret ) pour être gérés à un niveau supranationale. Derrière, c'est toute une idéologie qui cherche à prendre possession de tous les leviers du pouvoir. Cette idéologie est à sa racine anti-humaine, hostile à la vie, partisane de l'avortement mondialisé. Comme le disait Mère Teresa "Le plus grand destructeur de la paix, aujourd'hui, est le crime commis contre l'innocent enfant à naître. Si une mère peut tuer son propre enfant, dans son propre sein, qu'est-ce qui nous empêche, à vous et à moi, de nous entretuer les uns les autres ?" Aveugle à cette évidence, cette idéologie cherche à entraîner l'humanité entière dans les ténèbres dont elle s'est échappée.
Rédigé par : Julien Gunzinger | 08 décembre 2009 à 14h05