Lu chez nos amis du Salon Beige (pas belge, beige!):
Le sénateur belge socialiste Philippe Mahoux a déposé, devant la Commission des affaires institutionnelles du Sénat, une proposition de loi sur "une stricte application de la séparation entre les églises et l’Etat" visant à bannir tout signe religieux des lieux publics. Cette mesure empêcherait les ministres d’assister à quelque cérémonie religieuse que ce soit dans l'exercice de ses fonctions ou ne permettrait plus que les bourgmestres suivent une procession. Selon l’esprit de la proposition de loi, les croix chrétiennes ne devraient plus être visibles dans les cimetières, ou affichées dans certains hôpitaux, maisons de repos pour les personnes âgées, écoles mêmes dites catholiques... Pire, il ne serait plus question pour le roi des Belges de prononcer ses vœux de Noël, ou de décréter jour fériés les fêtes religieuses. Du coup, les Belges perdraient 6 jours fériés par an représentant Noël, Pâques, la Pentecôte, l’Assomption, l’Ascension et la Toussaint.
La réaction du Père Eric De Beukelaer, porte-parole des évêques de Belgique, laisse songeur : plutôt que de nous parler des "religions" qui "permettent de cimenter la société" à condition de "[respecter] la démocratie" (sic), pourquoi ne dénonce-t-il pas une manœuvre diabolique visant à compromettre le Salut du plus grand nombre en interdisant à l'Eglise catholique d'être missionnaire et même le moindre signe chrétien dans la sphère publique.
Philippe Mahoux est pro-avortement, pro-euthanasie et... c'est un écologiste. Pour lui dire ce que vous pensez de son projet de loi : [email protected]. Et prions pour lui...
Eh bien, certainement parce que la société belge ne se soucie plus du tout du salut ou de l'Eglise que tout le monde s'échine à faire passer pour pédophile.
Si le clergé veut communiquer efficacement, il faut bien qu'il parle la langue de ceux à qui il s'adresse. En l'occurrence, cela passe par "respect du droit", "démocratie", "cimenter", etc...On ne convaincra pas les masses avec des réflexions sur le salut, mais plutôt sur les conditions d'amélioration de la société : la nécessité de l'amour de Dieu pour réaliser l'amour des hommes.
Je ne sais pas précisément ce qu'a dit ce prêtre, mais cela ne me paraît pas plus choquant que cela.Du moment qu'il ne pratique pas le pragmatisme philosophique...
Rédigé par : Didyme | 23 décembre 2009 à 17h01