Dans La Nef de décembre, Christophe Geffroy apporte sa pierre au débat sur l'identité nationale :
(...) une chose est certaine : la France de demain sera à l’évidence bien différente de celle d’hier, ce qui ne signifie pas qu’elle aura disparu. Il est ainsi des moments de l’histoire où les ruptures sont particulièrement brutales : songeons au changement de monde qu’a représenté la Révolution pour les contemporains ! Aujourd’hui, la technique et les communications donnent l’impression d’une « accélération » de l’histoire et donc aussi des changements : cela est fort déstabilisant, mais cela ne doit-il pas nous inciter à nous recentrer sur l’essentiel ?
En commençant par voir nos vrais problèmes en face : nous ne savons pas qui nous sommes – nous avons même oublié que l’on devient Français d’abord par filiation, que nous sommes les héritiers d’un trésor immérité –, nous ne croyons plus en nous-mêmes ; il serait temps de retrouver la légitime fierté d’être Français, de comprendre que la première richesse d’une nation, ce sont ses hommes et que son avenir dépend de ses enfants, d’où l’absolue nécessité d’une démographie dynamique, ce qui suppose de remettre à l’honneur le seul moyen connu pour cela : honorer et favoriser la famille stable. Sans ce préalable, il est vain de prétendre faire reculer l’immigration ou assimiler des étrangers. Et ce d’autant plus que la société d’accueil est décadente, ravagée par le matérialisme consumériste : quel immigré peut avoir envie de s’intégrer dans un tel pays si peu convaincu lui-même de ses propres mérites ?
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