Le Dr Dickès, président de l'Association Catholique des Infirmières et Médecins (site), répond aux questions de Civitas sur le travail dominical :
Au nom du « libéral », les gouvernements se croient autorisés de faire n’importe quoi. La nature, y compris la nature humaine, a ses propres rythmes. Le repos en est un pour le règne végétal, animal et pour les hommes. Une terre qui n’a pas connu l’hiver dans nos contrées ne donnera jamais de blé de bonne qualité. Nous apprenons en médecine le rythme circadien. Il s’agit d’une véritable horloge logée dans notre cerveau. Elle est liée bien sûr à la chronologie des jours et des nuits. Mais aussi des semaines et des saisons. La nuit est faite pour se reposer, le dimanche de même. La médecine aborde actuellement timidement la chronobiologie. Laquelle permet de déterminer l’efficacité d’un médicament en fonction de l’heure où il est pris. Cette efficacité peut aller de un à deux. Au nom de quoi une notion de libéralisme fumeux remplacerait les données élémentaires de la nature à laquelle toute l’écologie se réfère ? Si, il y a une raison ! Celle de déstabiliser l’être humain pour le priver progressivement de ses facultés de jugement, de raisonnement. C’est le principe de base de tous les totalitarismes et des moyens qu’ils ont utilisé dans l’histoire notamment par le lavage de cerveau. (...) Sans parler bien sûr des conséquences sur la vie familiale, sociale et l’état de santé.
(...) La plupart des gouvernements ont la volonté directe de détruire les fondements de la loi naturelle par des décrets de lois iniques contre la vie. Or un fait est là : la famille est pour tous les hommes du monde le refuge naturel. Les apôtres du gender considérant que l’homme est une femme ou inversement se trompent lourdement. Dans ma région qui est le Nord, un vaste sondage a été fait par le journal La Voix du Nord. 92 % de la population considère que la valeur la plus importante dans la vie est celle de la famille, avant celle du travail. D’autres sondages nationaux vont dans le même sens. Y compris dans le cadre des familles reconstituées. A ce sujet il vient d’être démontré que le mariage est statistiquement un facteur de longévité.
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