« Ranger la mort parmi les ultimes thérapeutiques, je ne peux m'y résoudre. L'ultime expression de la solidarité humaine devant la fin de vie se trouve dans le combat pour le développement des soins palliatifs afin qu'ils puissent s'exprimer pleinement et partout. C'est ainsi que l'on pourra faire vivre au singulier l'exigence d'universalité. Je suis, en effet, convaincue avec Lucien Sève que: "la libre volonté du sujet ne crée d'obligation éthique pour la collectivité que sous la condition d'être universalisable". S'adapter à la diversité des volontés individuelles, ce n'est pas le rôle de la loi. »
Thibaud (merci à Philippe Edmond)
Marie-George, je ne sais pas qui est Lucien Sève mais je lui souhaite d'être heureux et de faire ce qu'il veut de lui-même. Par contre je soutiens que le rôle de la loi est de s'adapter à la diversité des volontés individuelles qui ne portent pas préjudice à la liberté d'autrui. Je ne demande pas à la société de me donner la mort si elle n'en a pas envie, je demande à la société de ne pas foutre en tôle le brave mec qui m'aura aidé à mourir quand je le lui aurai demandé (clairement, en toute lucidité et en toute connaissance de cause, bien entendu...).
Je rappelle l'article 4 de la Déclaration des droits de l'Homme de 1789 qui, je crois, aurait bien voulu être universelle mais qui est loin d'y être parvenue:
"La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui: ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi."
Je n'ai rien de plus à déclarer.
Rédigé par : pmrb | 04 décembre 2009 à 10h03