Jean Madiran observe dans Présent de demain que :
La pression anti-papiste exercée sur l’Eglise par voie de veto médiatique est d’un poids énorme. Elle a empêché la béatification d’Isabelle la Catholique. Elle a retardé jusqu’ici celle de Pie XII. Et elle en fait bien d’autres. Son poids ne lui vient pas seulement du fait que les anti-papistes occupent une place souvent dominante aujourd’hui dans la presse et la télévision, dans l’édition, dans la vie politique et dans le système bancaire. Il lui vient en outre de l’écho complice qu’il rencontre, par voie de persuasion ou par voie d’intimidation, dans une partie notable du clergé, de sa hiérarchie et de l’opinion publique catholique. Cela aussi est un résultat désastreux de l’« esprit du concile » désavoué par Benoît XVI.
(...) Le Figaro de lundi accuse grossièrement Benoît XVI d’avoir voulu relancer le « débat sur le Vatican et le nazisme ». C’est manifester combien le point de vue catholique est totalement étranger au Figaro.Car du point de vue catholique, Benoît XVI n’a pas relancé ce débat, il l’a clos.
Pour inverser la tendance :
http://www.lefigaro.fr/international/2009/12/20/01003-20091220QCMWWW00178-approuvez-vous-le-souhait-de-benoit-xvi-de-beatifier-pie-xii8201.php
Rédigé par : cosaque | 21 décembre 2009 à 16h05