S'adressant au Département d'Etat américain vendredi, Hillary Rodham Clinton a annoncé que les Etats-Unis adhèrent désormais sans équivoque au « consensus mondial » selon lequel l'accès pour tous à la « santé reproductive » est indispensable pour la santé individuelle, le bien-être des familles, un développement économique mieux partagé et une planète en bonne santé. Cette adhésion passe, a-t-elle confirmé, par le soutien aux buts que s'est donnés la Conférence internationale sur la population et le développement et les Objectifs du millénaire.
L'accès à la santé reproductive devra être partout considéré comme un droit humain, a déclaré la Secrétaire d'Etat : y compris l'accès à la contraception volontaire sûre et financièrement accessible pour tous, des programmes d'éducation sexuelle pour éviter les grossesse non planifiées et les MST, et des programmes visant à réduire la mortalité maternelle et infantile. C'est souvent par ce dernier biais que le « droit à l'avortement », qui n'est pas officiellement au programme de la santé reproductive grâce à la pression de pays catholiques, entre dans les programmes de planning familial mondiaux.Hillary Clinton a annoncé de nouveaux programmes d'aide internationale qui intègreront la diffusion de la santé reproductive et promis des milliards de dollars (63 milliards sur les 6 années à venir pour éviter les grossesses non planifiées) d'aide internationale.
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