Jean-Marie Le Pen salue un "adversaire politique loyal" et observe qu'"il s’était mis en marge du monde politique continuant de servir le pays à la tête de la Cour des Comptes". Philippe de Villiers pleure la mort d'"un ami" : "c'était un patriote exigeant, un grand serviteur de la France, d'une grande rigueur intellectuelle, d'une grande culture et d'une grande curiosité d'esprit". Le député Christian Vanneste salue "de loin, le meilleur" des "Réformateurs" : "Son caractère difficile et sa capacité d’incarner de manière forte et, quelque soit le contexte, les valeurs de la Nation et de la République, le placent aux antipodes des ambitieux qui sont prêts à se plier à toutes les circonvolutions des modes médiatiques pour atteindre leurs objectifs personnels".
Dans un communiqué, le président de la République Nicolas Sarkozy note que "tous ceux qui l'ont connu […] garderont le souvenir d'un homme particulièrement attachant, d'un homme à l'intelligence rare, d'un homme au tempérament chaleureux et généreux, d'un homme entier et absolument passionné. Passionné par le sport et l'histoire politique dont il était l'un des plus fins connaisseurs. Passionné surtout par la France, sa République et son État, il a consacré toute sa vie, toute l'étendue de ses talents et la force exceptionnelle de ses convictions à la chose publique."
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