Ce vendredi, en effet, des émeutes ont éclaté dans la petite ville de Rosarno (Reggio de Calabre), dans le sud de l'Italie, faisant plus de 60 blessés dont une trentaine d'immigrés, selon les chiffres de l'AFP.
Après la prière de l'Angélus, ce dimanche, le pape a expliqué que ces derniers jours le cas de la « condition des migrants » « qui cherchent une vie meilleure dans des pays qui, pour différentes raisons, ont besoin de leur présence » a « particulièrement attiré (son) attention ».
« Il faut repartir du cœur du problème ! Il faut repartir de la signification de la personne ! », s'est-il exclamé.
« Un immigré est un être humain, différent de par sa provenance, sa culture, ses traditions, mais une personne à respecter et avec des droits et des devoirs, en particulier dans le domaine du travail où la tentation de l'exploitation est plus facile, mais aussi dans le domaine des conditions de vie concrètes », a-t-il dit.
« La violence ne doit jamais être pour personne le chemin pour résoudre les difficultés. Le problème est avant tout humain ! », a-t-il ajouté.
« Je vous invite à regarder le visage de l'autre et à découvrir qu'il a une âme, une histoire et une vie : c'est une personne et Dieu l'aime comme il m'aime », a conclu le pape.
Plus de 1 100 immigrés, en majorité d'origine africaine, vivant dans les environs de Rosarno, ont été transférés vers des centres d'accueil de Crotone et Bari, pour éviter de nouveaux affrontements.
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