Le débat sur l'euthanasie pour les personnes en phase terminale ou atteintes d'un handicap sévère ne fait pas consensus en Grande Bretagne. Le London's Daily Mail a interviewé Elisabeth Shepherd, une femme qui prend soin de son fils James de 36 ans, son 5e enfant qui est devenu tétraplégique et incapable de parler après avoir été heurté par une voiture à l'âge de 8 ans. Elle réagissait à la médiatisation compatissante de Kay Gilderdale, une mère qui a tenté d'assassiner sa fille gravement handicapée.
« Qu'est-ce qu'un être humain ? Mon fils est-il moins qu'un être humain ? Le suis-je, parce qu'ayant un diplôme de droit je n'ai pas poursuivie ma carrière d'avocat et que je suis devenue soignante [pour mon fils] ? Cela signifie-t-il que moi ou James sommes moins que quelqu'un qui contribue à la société ? Nous voulons tous quelque chose. Mais mes aspirations et celles de James sont différentes. Certains désirent être hôtesse de l'air ; nous voulons juste voir [James] fléchir un doigt »
« Votre admiration pour la mère de Lynn Gilderdale me fait peur [...]. Ma crainte est que si les gens commencent à penser que le suicide assisté est une option, alors l'équilibre va changer. Notre société penchera vers un état d'esprit différent. Un état d'esprit où les gens comme James commenceront à apparaître superflus ».
Didyme
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