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16 avril 2010

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Les anciens soutiens médiatiques et culturo-mondains des pédophiles...


Les hyènes qui entendaient régler son compte à Benoît XVI risquent de se prendre un méchant retour de bâton, tant par le passé elles furent d'une rare complaisance envers la pédophilie. C'est qu'à l'époque il s'agissait d'assurer le triomphe d'une des plus grandes conquêtes de l'humanité: le droit pour chacun à la luxure. Le terme de luxure étant un peu trop connoté, on a appelé cela la "libération sexuelle". Dans ce grand soulèvement contre tous les "traditionalismes castrateurs", nos avant-gardes éclairées n'étaient pas très regardantes. Tous ceux qui avaient des démangeaisons pulsionnelles étaient invités à entonner le couplet contre l'ordre "fasciste" judéo-chrétien, contre "la tyrannie hétérosexuelle".

Libération, le nouvel Obs, le monde offrent une tribune aux pédophiles

Le livre de Jean Claude Guillebaud, "la tyrannie du plaisir" est très instructif à ce sujet (*). Nous y apprenons ainsi que:
- Garbiel Matzneff fut convié à une émission littéraire( apostrophe) pour faire la promotion de l'un de ses livres exaltant l’amour physique avec les « moins de 15 ans »;
- René Scherer, dans libération du 9 juin 1978, disposa d'une tribune pour louer la pédophilie « on s’interroge sur la possibilité d’un amour partagé entre un homme et un enfant. C’est que l’on voudrait, au couple insolite, imposer une grille d’une érotique d’adultes, entre personnes cloisonnées. Mensonge, énigme, impossibilité ou crime, l’amour pédophilique devient au contraire toute lumière dès qu’on l’introduit au champ de l’érotique puérile ». Il enchaîne naturellement avec l'inévitable dénonciation de la morale bourgeoise « L’aventure pédophilique vient révéler quelle insupportable confiscation d’être et de sens pratique, à l’égard de l’enfant, les rôles contraints et les pouvoirs conjurés ».
- Tony Duvert reçoit le prix Médicis pour un livre Paysage de fantaisie où il décrit des jeux sexuels entre enfants et adultes. Un autre de ces livres est accueilli favorablement par le Nouvel observateur car il anéantirait « les notions répressives du vice et de la vertu »( nouvel observateur 25 fvér 1974) . Jean Claude Guillebaud écrit: "Dans une interview consacrée à deux nouveaux romans, L'ìle atlantique et Journal d'un innocent, publiés par la suite, l'auteur précisera sa position en assurant que pour lui " la pédophilie est une culture". Il confessera surtout sa haine des femmes en général et des mères en particulier, coupables d’exercer sur les enfants un matriarcat autoritaire et castrateur. « s’il existait un tribunal de Nurenberg pour les crimes de paix, il faudrait y faire passer neuf mères sur dix » Duvert ajoutera d'ailleurs sans ambages que les mères gardiennes constituent aux yeux du pédophile un obstacle gênant. Il dit souhaiter, idéalement, que les enfants leur soient un jour retirés (le nouvel observateur 25 février 1974). En 1978, un nouveau roman, campagnard celui-là, signé Tony Duvert, Quand mourut Jonathan » raconte l’amour - consommé- entre un peintre d’âge mur et un petit garçon de 8ans. Roman moins provocateur dans la forme mais perpétuant le même prosélytisme. Nouvel hommage de la presse littéraire, non seulement sur la forme littéraire mais quant à la signification même du texte. « On apprend ( dans ce roman) que l’amour meurt de se vouloir social et vit de se plonger dans l’animalité »(le monde 14 avril 78) « les grandes passions se sont les passions interdites », "Tony Duvert va vers le plus pur", etc. En 1979, année de parution de l'Ile atlantique la personnalité sulfureuse mais héroïque de "l'écrivain clandestin" est encore saluée par la critique. En témoigne cette exclamation de Madeleine Chapsal « c’est un fantastique archipel qu’en dix livres Tony Duvert, écrivain acharné et solitaire, a rapidement fait émerger des eaux les plus vives de notre littérature : celles qui touchent au corps et au cœur de l’enfance »(le matin de paris 27 mars 79) . En témoigne aussi ce jugement enthousiaste d'Annick Geille « Eloge de la désertion, dénonciation de toutes nos prisons intérieures, l’Ile atlantique viole un tabou : celui de la maternité, vache sacrée des exploiteurs »(playboy juillet 79)"
- A cette époque certains mouvements homosexuels faisaient cause commune avec les pédophiles. Ainsi Gérard Zwang, un sexologue pourtant favorable à la libération des mœurs mais qui refusait la pédophilie, attira sur lui les foudres du front homosexuel révolutionnaire (FHAR) qui vint empêcher de sièger en 75 à Vincennes, la société française de sexologie clinique qu’il avait créée.


Alain Soral dans "Abécédaires de la bêtise ambiante" rappelle aussi qu'à cette époque Libération (21.01.1979) offre une pleine page à Jacques Dugué, accusé d'attentat à la pudeur, qui se livre à un véritable plaidoyer pour la pédophilie. Il écrit notamment " Tous les garçons que j'ai connus m'ont aimé. Ils ont toujours aimé, et voulu, tout ce que nous avons fait ensemble. Ils ont participé non seulement librement, mais avec plaisir et amour...Pourquoi toujours considérer les enfants comme des demi-hommes, dépendants et irreesponsables? Ils aiment ça. Ils font comme tout le monde. Leur corps leur appartient. ça ne leur fait aucun mal. Ca ne leur fait que du bien et ça ne porte préjudice à personne. On peut faire l'hipocrite. Mais ça ne changera pas la nature humaine. Pourquoi n'auraient-ils pas le droit aux plaisirs sexuels, puisque la nature leur en a donné la possibilité."

Quand les intellectuels et les politiciens sont solidaires des pédophiles

Nous savons également que de nombreuses personnalités françaises ont eu des comportements pédophiles (Daniel Cohn bendit, Michel Polac) sans que leur cote médiatique n'en soit affectée, loin s'en faut; que d'autres grandes figures politiques ou de la culture comme Sartre, Simone de Beauvoir, Kouchner ont signé une pétition en 1977 pour la libération d'inculpés dans des affaires de pédophilie; que Jack Lang en 91 lors de la gay pride a déclaré " La sexualité puérile est encore un continent interdit, aux découvreurs du XXIe siècle d’en aborder les rivages."

Les médias en décalage avec le réel, hier comme aujourd'hui


Le problème des médias progressistes et du gratin mondain dont ils ont pour tâche de promouvoir l'idéologie, c'est qu'ils sont toujours en décalage total avec le réel. Aujourd'hui comme hier. Aujourd'hui ils sonnent l'hallali contre Benoît XVI, le célibat des prêtres au nom du combat contre la pédophilie, alors que l'Eglise est l'institution qui a le plus fait pour éradiquer de son sein ce fléau, hier il célébrait la pédophilie, l'inscrivant dans la dynamique de conquête de "la liberté".
Pour prendre la mesure de l'insondable stupidité qui sert de boussole aux médias progressistes ( et aujourd'hui ils se veulent tous progressistes), hier comme aujourd'hui, il n'y a qu'à mettre en contraste leur célébration de la pédophilie dans les années 70 avec un texte du même Jacques Dugué ( auquel Libération avait offert une tribune, voire plus haut) .Ce texte est extrait de sa correspondance saisie par la police. Ce texte est d'une violence inouïe. Les personnes trop sensibles ne doivent pas le lire. Je le mets car il permet de comprendre jusqu'où a pu mener la stupidité criminelle de certains médias. Hier comme aujourd'hui, entre le réel et ce que les médias défendent le gouffre est tout autant vertigineux. Et nombreux sont ceux qui vont y tomber à travers cette opération de diffamation de l'Eglise.

Correspondance de Jacque Dugué :" L'été est pour moi une période de chasse intensive de nouvelles petites victimes... Vive les violeurs d'enfants! Vive les souilleurs d'enfants! Vive les sadiques d'enfants!(...) Je souhaite aussi vivement que certains enfants soient torturés, mutilés dans d'horribles souffrances , puis assassinés, afin que jouissent les hommes. Il faut aussi des sacrifices à notre culte phallique!(...) J'apprécie énormément les goûts pervers et dépravés, car ce sont exactement les miens.Moi aussi, j'ai dû soumettre au vice de très jeunes enfants innocents et sans défense, les avilir et surtout les souiller.... Je jouis dans leur avilissement et de leurs souffrances, quel régal!(...)"( cité par Alain Soral dans Abécédaires de la bêtise ambiante)

La suite est tellement monstrueuse(Dugué donne des détails) que je m'interdis de la publier sur ce blog. On peut la trouver dans le livre déjà cité d'Alain Soral ou sur le net.

(*) Tout ce que présente Guillebaud est également confirmé par Anne-Claude Ambroise-Rendu, maître de conférences en histoire contemporaine à l’université de Nanterre, dans Crimes et délits. Une histoire de la violence de la Belle Époque à nos jours "Les années qui suivent mai 68 marquent une rupture avec l’ère de la honte. La presse et la radio ne font pas exception qui explorent les silences de l’intimité et dénoncent les tabous. C’est pourquoi la publicité nouvelle faite à la pédophilie prend une dimension politique : en l’inscrivant dans une remise en question radicale de l’ordre social et moral, les défenseurs d’une pratique pédophile exempte de violence et de contrainte tentent de lui attribuer une légitimité et d’en faire une véritable culture. Leitmotiv : les enfants ont aussi droit à la sexualité. Cette revendication trouve une niche écologique à l’ombre des mouvement alternatifs, de l’antipsychiatrie et du militantisme homosexuel. Du Front homosexuel d’action révolutionnaire au magazine Gai Pied, tous réclament, avec Michel Foucault, la reconnaissance des sexualités périphériques. (...) Libération est, pour la presse écrite, le fer de lance résolument provocateur de cette revendication du “tout politique” dans laquelle la sexualité pédophile occupe une place de choix. Assurant la promotion de Gabriel Matzneff et Tony Duvert, le quotidien publie les petites annonces de ceux qui cherchent des mineurs de 12 à 18 ans, des témoignages de lecteurs, des dessins assez explicites et annonce la naissance du Front de libération des pédophiles (FLIP) en mai 77. (…) Sans subir les foudres de la justice, Le Monde et Le Nouvel Observateur participent eux aussi à cette promotion d’une sexualité qui ne tiendrait plus l’enfance en lisière."


Julien Gunzinger

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