Un lobby homosexuel californien a du se résoudre à annoncer lundi aux médias qu'il n'avait pas réussi à réunir les signatures nécessaires pour obtenir la tenue d'un référendum contre l'interdiction des parodies pédérastes de mariage en Californie décidée par 52% des votants en novembre 2008.
Le président de Restore Equality 2010, Sean Bohac, a déclaré que son association n'avait pas réussi à réunir les près de 695 000 signatures nécessaires pour que l'initiative soit mise aux urnes avant la date-butoir fixée à lundi. Il a reproché à plusieurs autres organisations du lobby LGBT de ne pas s'être associées à cette campagne et a estimé qu'il faudrait attendre 2012 pour une nouvelle tentative.
La stratégie des lobbies homosexuels est celle de tous les lobbies pro-mort : quand ils ne peuvent pas passer outre l'avis des populations, ils leur posent la question jusqu'à ce qu'elles leur disent "oui". Et se font à chaque fois plus pressants, plus oppressants. Par le biais des médias et des élites auto-proclamées progressistes, en culpabilisant les gens et en limitant la liberté d'expression de leurs opposants par le moyen de lois de lutte contre l'homophobie (une sémantique et un concept inventés par le lobby homosexuel il y a deux décennies). Le jour où ils l'emportent, on assiste à un effet de cliquet. Il devient impossible de poser de nouveau la question aux gens sous peine de se voir accuser de mettre en péril "l'égalité des droits". Sans le savoir, les activistes gays sont des marxistes sociétaux : ils donnent un sens à l'histoire (nous nous contentons de lui accorder une signification et des enseignements à retenir pour l'avenir) et luttent contre l'opression (hétérosexiste en l'espèce).
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