On le savait déjà favorable à la loi Veil, le voici qui s'enfonce un peu plus encore dans la culture de mort.
En effet, Jean-François Copé a indiqué qu'il n'était plus "tout à fait au clair" sur cette question et a revendiqué "le temps de la réflexion", au cours d'un débat à la Sorbonne, intitulé «Citoyenneté, égalité, diversité : comment réinventer le modèle républicain?».
Si les parodies de mariage sont autorisées pour les couples homos, "ça veut dire qu'on va vers l'adoption" a t-il déclaré. "J'y étais hostile. Aujourd'hui je ne sais plus, comme sur un certain nombre d'autres sujets" a expliqué le député-maire de Meaux. Vous l'aurez compris, ça sent le revirement à plein nez...
Et de se justifier lamentablement : "il est des sujets pour lesquels, de temps en temps, il faut des rendez-vous de conscience personnels. Ça a été le cas pour la peine de mort et le pacs. Mais il ne faut pas tomber dans l'excès inverse en se disant 'ne loupons pas une nouvelle mode'".
Jean-François Copé tente à la fois de séduire l'électorat de droite avec des mesures cosmétiques (comme l'interdiction de la burqa dans les espaces publics) et l'électorat de gauche libérale avec la poursuite de l'affaiblissement de la cellule familiale. Prions pour ce pauvre homme qui "ne [sait] plus" ce qu'est une famille : un papa, une maman et des enfants si Dieu veut.
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