dénoncée par Bruno Roger-Petit (Wiki) :
ces derniers temps, des « militants », plus inventifs que d'autres, ont décidé qu'il était temps d'organiser des « kiss-in » à proximité des Eglises catholiques. L'une de ces initiatives a failli mal tourné il y a quelques mois à Paris, sur le parvis de Notre Dame, car bien évidemment, ce genre de zozotterie déclenche en retour la mobilisation des plus ultras des catholiques.
C'est le cas du « kiss-in » lyonnais. Et le danger est tel de voir une éventuelle confrontation dégénérer que la préfecture a tenté d'interdire pour de justes motifs liés à l'ordre public le "kiss-in" susceptible de se transformer en « bash-in ». On précisera également que les organisateurs du "kiss-in" ont prétendu que leur manifestation ne visait en rien l'Eglise catholique. Si c'était le cas, la demande du préfet les enjoignant de trouver un autre endroit pour s'adonner aux joies du baiser n'auraient pas dû pas leur poser de problème, or, ils se sont accrochés à leur "kiss-in" prévu devant l'Eglise. Inconscience ou hypocrisie? à vous de juger.
Finalement, le "kiss-in" a été annulé et remplacée par une manif de protestation qui aura lieu le 18 mai devant... La cathédrale Saint-Jean... Et comme il fallait s'y attendre, certains catholiques "musclés" hurlent à la provocation, déclarant au sujet des manifestants qu'ils "montrent leur vrai visage, c'est bien la preuve que leur véritable intention était de provoquer l'Eglise toute entière et nous considérons cela comme une déclaration de guerre".
(...) Depuis quelques semaines, on note chez certains militants gays une volonté d'accabler l'Église catholique et de la présenter comme le principal vecteur de l'homophobie, le tout à travers cette cible facile qu'est Benoît XVI, un pape intellectuel conservateur qui ne comprend rien à la communication contemporaine. Ils commettent ainsi deux erreurs:
1/ Le lieu du débat ne se situe pas dans le sein de l'Église catholique, mais au cœur de la République. Les seuls décisionnaires ultimes en la matière sont le gouvernement et le Parlement de la République. Les promoteurs de « kiss-in » seraient mieux inspirés de les organiser face au Palais Bourbon, Matignon ou l'Élysée. Ils seraient en phase avec ce qu'ils invoquent sans cesse pour justifier in fine leurs actions, car l'ironie de l'histoire, c'est qu'ils sont les plus fervents à se réclamer de la laïcité et de la loi de 1905 alors qu'ils passent leur temps à replacer l'Église au centre d'un débat où elle ne joue plus qu'un rôle juridiquement nul.
2/ Ces provocations à l'égard des catholiques, et pas seulement les plus intégristes, mais aussi ceux qui sont loin d'être défavorables au mariage civil entre personnes de même sexe, desservent la cause qu'elles prétendent servir. En agissant ainsi, de façon aussi infantile que désordonnée, ces activistes n'aident pas ceux, qui, proches de l'Église, ne sont pas insensibles à leur demandes. Et hors de l'Église, elles offrent le prétexte nécessaire à tous les conservateurs hostiles (la plus redoutable des homophobie est la plus silencieuse) à toute évolution du droit civil. Vanneste et ses amis parlementaires n'ont pas besoin de se fatiguer beaucoup pour instrumentaliser ces manifestations qui sont de nature à heurter le député ou le sénateur de base UMP un brin réac. Et mieux encore, un député PS me confiait récemment que dans sa circonscription rurale, certains de ses électeurs le priaient de ne pas en faire trop pour « les homos », au motif que quand même, ils ne sont pas corrects. Du coup, il m'a confié que tant que des manifs « à la con » (sic) se produiraient, il ne faudrait pas compter sur lui pour lever le petit doigt en la matière.
Dans le fond, il est regrettable que des activistes gays, au nom de la lutte pour l'extension des droits civils les concernant, inventent aujourd'hui une « cathophobie » aussi détestable que l'homophobie dans la mesure où cette « cathophobie » repose sur les mêmes fondements: la haine de la différence, le rejet de l'autre, le refus du dialogue. L'intolérance en somme, le tout incarné par des Harvey Milk de série Z.
Je suis sidéré de ce que sont ces staliniens de Lgtb !
Rédigé par : LG | 17 mai 2010 à 19h04
Joseph STALINE a enfermé au Goulag beaucoup d'homosexuels.
Tous les militants "homosexuels" ne sont point des "gauchistes" ni membres de l'UMP.
Il serait fort judicieux de noter une bonne fois pour toute que des catholiques pratiquants et fervents défendent le Saint-Père et l'église mais aussi luttent contre l'ostracisme (le mot est plus neutre) dont sont victimes certains homosexuels sur le lieu de travail ou dans l'accès au logement aux bien et services.
Les droites nationales et catholiques (à l'exemple d'Alessandra Mussolini) ne sont pas plus homophobes que d'autres.
Rédigé par : CH | 17 mai 2010 à 22h52