pour ne pas choquer certaines minorités.
Lu dans le courrier des lecteurs des 4 Vérités (site) de jeudi :
Lorsque Mozart écrivit en 1782 "L'Enlèvement au Sérail", opéra basé sur un scénario dans lequel 4 gentils Européens tentent d'échapper aux griffes de deux caïds à la fois musulmans et Turcs, il ne pouvait pas deviner que, 224 ans plus tard, les metteurs en scène se trouveraient obligés de composer avec le politiquement correct du moment, inspiré notamment par l'islamisation de l'Europe et les préparatifs de l'entrée de la Turquie dans celle-ci. On n'y est donc pas allé de main morte à Salzbourg en 2006 (représentation retransmise samedi 8 mai à 20h30 sur la chaîne Mezzo) puisque, en sus des traficotages de livret pour faire disparaître les allusions au Prophète, les deux méchants (Osmin et Sélim Pacha) ont été purement et simplement représentés sous l'uniforme d'ecclésiastiques catholiques, avec soutane, barette de chanoine sur la tête et crucifix en sautoir !
A rapprocher de l'immense foutage de gueule d'un diplomate turc il y a quelque temps (je crois me souvenir qu'il s'agissait de l'ambassadeur auprès du Conseil de l'Europe ou de l'Union européenne, si cela existe), qui a justifié ainsi la légitimité de l'entrée de la Turquie en Europe :
"La culture européenne doit beaucoup à la Turquie, la preuve : la 'Marche turque' de Mozart et 'L'Enlèvement au sérail'."
Autrement dit, le genre de "culture" que la Turquie voudrait apporter à l'Europe, c'est le trafic d'esclaves européens et le viol légalisé.
Cette Excellence n'avait pas dû s'apercevoir que "L'Enlèvement au sérail", s'il avait été écrit aujourd'hui, serait qualifié de brûlot islamophobe.
Enfin, islamophobe modéré, puisque seul le gardien du sérail est un salaud complet, tandis que le sultan est un musulman éclairé, qui s'amende et se rend à la raison lors du "happy end".
Rédigé par : Robert Marchenoir | 18 mai 2010 à 17h16