Les habitants de Villers-au-Tertre ont réagi avec stupéfaction à la découverte, mercredi, de huit cadavres de nouveau-nés dans cette petite commune du département du Nord :
Jeanne Smits commente dans Présent (site) de demain :
La nouvelle choque donc… encore. Car il ne fait de doute pour personne que les enfants à peine nés sont des êtres humains à part entière, et qu’il faut une singulière dose d’inhumanité – ou de folie – à une mère pour tuer le fruit de ses entrailles… Jusqu’à huit ou dix fois ? Selon le procureur de la République de Douai, les enfants seraient tous issus du même couple, et il ne s’agirait nullement d’un cas de « déni de grossesse ». La femme a avoué, toujours selon la presse, qu’elle avait systématiquement caché ces grossesses qu’elle ne supportait pas, même à son mari.
L’affaire n’aurait choqué personne, n’aurait même pas été évoquée par la presse qui en ce fin de juillet assez mouvementé n’est, pour une fois, pas à la recherche désespérée de sujets, si elle avait avorté de ces huit enfants ou davantage. Que son mari l’ait su ou non. On l’a même entendu à la radio ou à la télévision : les journalistes se demandent comment cette tragédie a pu se produire alors que l’IVG est légale et accessible à tous, cela aurait « évité » le problème… Mais en enterrant les huit enfants « de trop » d’une autre manière.
Dans le ventre, ce sont des « encombrants » sans visage et sans âme – c’est ce que l’on prétend, du moins –, à peine nés ce sont nos semblables et la compassion naturelle peut enfin se manifester.
Thibaud
je suis ecoeuré ,tellement de famille n'arrive pas a avoir d'enfant !!!c'est monstrueux,cette femme merite de souffrir comme c'est petits anges qui n'ont rien demande.il faux etre derangé pour agir ainssi, comment peut-on TUER 8 enfants qui grandisse en nous ,il y a asser de moyen de contraception aujourd'hui, zut !!! elle n"a aucune excuse ; surtout qu'elle dit etre consciente de ses grossesses .. dieu est bon ,mais là !!!
Rédigé par : fan | 29 juillet 2010 à 20h29
Fan,
Sans complaisance aucune de ma part, je crois que ce n'est pas si simple. En condamnant l'autre, nous nous mettons à l'abri, mais y sommes-nous vraiment?
Sur le plan des principes, nous pouvons porter un jugement.
Mais sur le contexte qui est imposé aux femmes depuis des décennies dans les pays occidentaux, n'y a-t-il rien à dire?
Avec la mentalité contraceptive, elles doivent être techniquement performantes et sans faille. Or, la contraception est loin d'être totalement viable et dans son esprit elle est perverse car elle évacue la responsabilité sans la faire disparaître voire favorise le risque de conception en s'en croyant à l'abri tout en en prenant le risque.
Avec l'abandon de toute morale naturelle et les suggestions pornographiques permanentes pour beaucoup d'hommes, les êtres humains ne sont plus que pulsions et désirs et l'autre est un objet pour notre désir plus qu'un sujet de droit dans bien des cas.
IL est facile de crier haro sur cette pauvre femme, cela nous rassure et nous soulage. Mais je crois que la responsabilité est à partager avec tous ceux qui ont liquidé la morale naturelle, la foi en l'homme et l'espérance chrétienne. Simplement pour être juste et parce que eux ont sapé sciemment les fondements qui auraient peut-être permis d'éviter un tel drame.
Pour commettre de tels crimes, une mère doit se mettre dans des dispositions terribles de dureté de coeur et de refus de sa conscience. Or, ces dispositions nous sont ordonnées comme légitimes, modernes et évoluées par la culture de mort. Interdiction de s'émouvoir d'un bébé avorté, d'une souffrance pour la mère quand nous sommes priés de pleurer devant la détresse des taureaux de corridas ou l'abandon des animaux.
Le pire à mon sens, c'est l'intervention médiatique programmée d'Israël Nisand, car lui il sait la réalité. Cet avorteur militant interrogé à chaque fois qu'un de ces cas est connu et qui déblatère doctement comme quoi elle a agi d'une façon qui ne mérite pas une condamnation morale puisque si elle ne veut pas cet enfant ce n'est pas un enfant donc un meurtre.
C'est ce genre de personnage qui ont imposé depuis trente ans la déshumanisation de l'amour et mis sur les épaules des seules femmes la terrible responsabilité d'avoir à prononcer la sentence de mort. Mais toute la société a déjà prononcé la condamnation avant qu'elle ne frappe. Comme le disent d'autres, si elle avait été dans un avortoir, elle aurait été félicité pour son civisme. Sa méthode fait tache, scandalise, mais rassurera sur eux-même combien de gens qui un jour forceront leur conjointe ou leur fille à aller avorter?
Il n'est pas désiré, il n'est pas en bonne santé, il tombe mal, il mérite la mort. Le criminel a toutes les excuses et même plus, mais l'innocent n'en a aucune. Alors, ces larmes de crocodile je les leur laisse.
Au même moment, on pleure sur les animaux abandonnés durant l'été et sur un criminel dont une balle a interrompue la brillante carrière.
Si la justice existait vraiment, cette femme ne devrait pas être seule devant les tribunaux, même s'il s'avère qu'elle est seule responsable.
Quand on a désacralisé la vie et qu'on rembourse et protège constitutionnellement le meurtre, à quoi rime encore une condamnation pour ce crime?
Prions pour que nous retrouvions le bon sens et la foi en l'homme afin qu'un jour ce genre d'actes soient vraiment exceptionnels. Aujourd'hui, il est simplement scandaleux qu'ils soient fait en dehors du cadre médical et légal.
La mère qui tue son enfant blesse notre foi dans l'être humain au plus profond. Mais à des millions de mères, il ne sera même pas autorisé de reconnaître leur crime, de demander pardon et se pardonner, de faire leur deuil.
Je prie pour cette pauvre mère et sa famille. Je crois au pardon divin et je ne suis pas le juge de mon frère.
Qu'on me pardonne si mon propos paraît décousu.
Si la vie n'est plus sacré, tout devient permis.
Rédigé par : Domino | 29 juillet 2010 à 22h20