Dans Les 4 Vérités (site) à paraître jeudi prochain, l'éditorialiste Jean Rouxel écrit :
une politique de rigueur, oui, si on entend par là une diminution significative des dépenses publiques improductives (une part non négligeable de la fonction publique et le coût de la dette, en particulier). Mais, non, mille fois non, s’il faut une nouvelle fois, faire « cracher » le contribuable pour éviter à l’État de se réformer ! Il faut avouer que ce pseudodébat sémantique a de quoi inquiéter. Si, à la veille de lancer des réformes forcément impopulaires, le gouvernement n’est même capable d’assumer le simple mot de « rigueur », il y a fort à craindre qu’il sera plus incapable encore de mettre en oeuvre ces réformes. Il faut donc remercier Fillon d’avoir osé violer un tabou. Encore ne l’a-t-il fait qu’aux antipodes (à Tokyo) et devant un parterre d’entrepreneurs, a priori convaincus de l’utilité de ne pas voter des budgets en déficit ! À deux ans de 2012, va-t-on enfin s’intéresser aux réformes ? Et, puisqu’il s’agit de sémantique, puis-je rappeler que le contraire d’une politique rigoureuse ne peut être qu’une politique brouillonne ?…
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