Le Point donne la parole à Denis, policier à la BAC. Extrait :
"Nos collègues de Grenoble ont leur nom et prénom tagués sur les murs du quartier de la Villeneuve. Et la seule réponse du ministère, c'est de les mettre au repos ou de les muter. Je suis dans la BAC depuis 10 ans. Aujourd'hui, je suis écoeuré. Une fois encore, on se couche devant les caïds. On nous a donné l'ordre de ne plus patrouiller en civil, de remettre nos uniformes pour ne pas être identifiés comme un flic de la BAC. C'est désastreux pour l'image. Les petits caïds se disent dans leur tête que les flics ont peur, qu'ils reculent. Parmi les policiers exfiltrés, il y a un major à deux mois de la retraite avec 15 ans de BAC derrière lui. C'est la honte.
"Quand on pense que Sarko avait promis de karcheriser les cités !"
On se fout de la gueule des flics, on nous prend pour de la chair à canon. Quand on pense que Sarko avait promis de karcheriser les cités ! La hiérarchie fait tout pour minimiser la gravité de la situation. Personne ne sait ce qu'est devenu l'agent de sécurité qui a failli prendre une balle. C'est l'omerta. Heureusement, l'info circule entre nous, via les portables.
"Il faut que la population sache que les policiers n'ont pas peur d'entrer dans les cités. Si nous n'y allons pas, c'est que nous avons ordre de ne pas y aller."
J'entends certains dire 'il faut envoyer l'armée'. Qu'on nous laisse agir, et ça ira très vite. Ce n'est pas une vingtaine de petits caïds qui vont faire la loi. Ces derniers jours, avec les renforts qui ont débarqué, les types se tiennent à carreau. Hormis quelques marioles qu'il faut savoir calmer. Hier, on est tombé sur un crevard de ce genre. Le type était au téléphone quand on s'est approché pour le contrôler. Je m'adresse à lui en le vouvoyant pour lui demander de mettre fin à sa conversation téléphonique, il me répond en me tutoyant : "Tu es qui toi pour me demander de m'arrêter de téléphoner. Personne ne me contrôle ici." Il a pris direct deux pièces de cinq francs (des gifles). Après, il nous disait : "Bonjour, merci et au revoir." Bien sûr que je me mets hors clous en agissant ainsi. Mais pourquoi devrait-on baisser la tête ? Si tous les flics agissaient ainsi, les problèmes seraient vite réglés. Pour moi, ça, ce n'est pas une bavure, c'est une démarche citoyenne. Il faut arrêter de verbaliser le citoyen lambda et s'attaquer aux caïds, aux dealers, aux braqueurs. Quand un jeune de 20 ans roule dans une X6 qui coûte 120.000 euros et qu'il ne travaille pas, c'est à lui qu'il faut confisquer la voiture sur le bord de la route.
Il faut que la population sache que les policiers n'ont pas peur d'entrer dans les cités. Si nous n'y allons pas, c'est que nous avons ordre de ne pas y aller. Aujourd'hui, la hantise des autorités, c'est la bavure, l'émeute, l'embrasement. Mais à force de reculer, de renoncer, on arrive à des situations comme aujourd'hui."
POLICES :
Le plus gros problèmes est que vous frimez trop et que vous n'ètes pas aussi clean que ça..., ainsi mieux vaut pour la plupard et surtout la BAC que vous saoyez visible dans votre jeu trop trouble. en France depuis 3 ans, belge, medecin en mission d'audit la rue en france...etc, ..! 120 appel 17 se soldent par 120 appels sans utilités que des ennuis à quoi servez vous?
Dr Axelle Wouters
Rédigé par : AXELLE WOUTERS | 29 juillet 2010 à 13h51
La france sort de l'hypocrisie enfin! Vaut mieux tard que jamais. Au moins qu'on sache a qui l'on a affaire.
Rédigé par : Seth Ventura | 29 juillet 2010 à 14h30
SUITE, J ETAYE MON PROPOS, LA BAC : les super man en T-SHIRT blancs.., ils sont très très mal perçus par la population en particulier des jeunes garçons qui semblent bénéficier d'intimidations musclées, de passages a tabacs violents et de scenarios de rues clefs gratuits (mais couteux). PARENTS : la police reste un des modes de recrutements de jeunes dans LE CUL et jeunes garçons, la premiere etape etant l'intmidation humiliation par "l'uni- forme " publique. DR AXELLE WOUTERS (gynecologue)
Rédigé par : AXELLE WOUTERS | 30 juillet 2010 à 09h29
Tiens encor eun troll pro-racaille! On en reparlera quand il(elle) aura eu affaire à un de ces chers amis!
Rédigé par : raspail | 30 juillet 2010 à 13h24