La majorité a "35 ans de retard sur Le Pen", a ironisé Bruno Gollnisch, réagissant à la phrase "Français ou voyou, il faut choisir" prononcée lundi par le ministre de l'Industrie et maire UMP de Nice, Christian Estrosi, au micro d'Europe 1.
"On parle de déchéance de la nationalité, mais ceci n'a d'intérêt que si cette déchéance est suivie d'expulsion", a également déclaré le vice-président du FN lors de cette conférence de presse de présentation d'un déplacement au Japon, dans les locaux du bureau d'information du Parlement européen à Paris.
"Si on expulsait les délinquants étrangers et les doubles nationaux ramenés à leur nationalité d'origine (...) on viderait nos prisons des deux tiers, ce qui ferait de la place pour les voyous bien de chez nous", a-t-il poursuivi.
"Il faudrait que la préférence nationale s'applique y compris dans ce domaine-là. Incidemment, ça permettrait peut-être de résoudre le problème de la surpopulation carcérale dans nos prisons", qui sont "de véritables pourrissoires", a ajouté Bruno Gollnisch.
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