Avec la polémique galopante sur les expulsions de Roms, dont le but (faire oublier les affaires Woerth) aura été largement rempli puis dépassé, la presse s’en donne à coeur joie dans le registre larmoyant et les appels à la résistance citoyenne contre le fasciiiiiisme. Les politiciens se sont engouffrés dans la brèche. Et là, divine surprise : le Pape s’exprime et éreinte Sarkozy (faux, NDLR). Savoureux : les pénibles folliculaires et habituels bouffeurs de curé retournent leur veste et découvrent un pape plus bon que bon.
Je pourrais évoquer Mélenchon, le tribun populiste aux yeux en bouton de bottine dont la xénophobie gluante n’a d’égale que sa soif de pouvoir et d’interventionnisme communiste débridé : n’ayant jamais de mots assez durs pour fustiger tout porteur de calotte, le voilà qui déclare pourtant dans les médias n’avoir "jamais été hostile au fait que les religieux s’expriment", les jugeant "dans leur rôle lorsqu’ils produisent un discours moral sur la vie dans la société", ce qui est du plus haut hypocrite quand on connaît ses précédentes déclarations concernant le même Pape, lorsque le sujet ne prêtait pas aux petits bisous des progressistes avinés.
Thibaud
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.