Cela concerne les médecins généralistes d’Andalousie : la « Junta » (communauté de gouvernement autonome), vient de de lancer une campagne d’« information » les avertissant qu’ils ne pourront pas exercer leur droit à l’objection de conscience contre l’avortement dans le cadre de la nouvelle loi entrée en vigueur début juillet. Les Conseils de santé des centres de santé « primaire » ont multiplié les réunions cet été dans la province pour faire établir que seules « les personnes directement impliquées dans l’interruption de la grossesse, c’est-à-dire les gynécologues et les anesthésistes qui réalisent l’acte chirurgical » peuvent invoquer ce droit. C’est une interprétation extrêmement restrictive de la loi et elle forcera des employés administratifs, des médecins des famille et toute autre personne éventuellement impliquée dans la fourniture d’avortements procurés dans le cadre du service public ou médical à participer plus ou moins directement au crime.
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Thibaud
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