Communiqué
La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Montpellier vient de confirmer et donc de prolonger la détention de René Galinier, ce retraité de 73 ans qui avait tiré sur deux jeunes femmes qui avaient pénétré chez lui par effraction afin de le cambrioler. Cette décision inique qui frappe une personne dont le casier judiciaire était vierge et qui entendait seulement vivre tranquillement la fin de son existence, est en plus justifiée d’une manière totalement inacceptable. C’est, parait-il, pour éviter « les troubles à l’ordre public et pour sa sécurité personnelle » que l’on maintient un honnête homme en prison. Sans doute, les magistrats estiment-ils que notre société est incapable de protéger les honnêtes citoyens des exactions des voleurs autrement qu’en mettant les honnêtes citoyens en prison, plutôt que les voleurs. C’est pour assurer la sécurité de Monsieur Galinier que celui-ci demeure derrière les barreaux. On peut difficilement aller plus loin dans le renversement des valeurs.
Enfin, d’après le Midi-Libre, une troisième raison est invoquée par les magistrats et qui est scandaleusement contraire à notre droit et aux principes constitutionnels de la République : la libération de Monsieur Galinier aurait suscité « l’incompréhension de l’ethnie d’origine des victimes »… Depuis quand la République française reconnaît-elle l’existence d’ethnies et appuie-t-elle le droit sur leur reconnaissance ?
Le trouble à l’ordre public risque bien de se réaliser à travers la colère légitime des citoyens qui se sentent solidaires de René Galinier et estiment à juste titre leur droit bafoué par une décision totalement irresponsable.
Christian Vanneste, Daniel Spagnou, Bernard Carayon, Patrice Calméjane, Jean-Claude Bouchet, Jacques Myard, Jean-Pierre Decool, Patrick Labaune, Thierry Mariani, députés du Collectif de la Droite populaire.
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.