Nouvelles de France confirme notre information, à savoir qu'après la soupe halal, c'est un peu... la soupe à la grimace, côté direction. D'où des "intimidations (...) plus seulement institutionnelles, mais personnelles" exercées sur certain(e)s étudiant(e)s un peu trop curieux/ses...
Marie Daniel écrit :
Cet événement est révélateur d'un climat "tolérant" envers un politiquement correct de bon aloi, qui touche malheureusement des secteurs clés de la foi, comme la théologie ou la médecine. A la Faculté Libre de Médecine attachée à la Catho, les étudiants catholiques doivent se soumettre à la morale officielle de la société, sans le moindre recul. "Nous étudions l'IVG et la contraception en cours, malheureusement nous n'avons aucun encadrement bioéthique, aucun rappel des valeurs fondamentales", déplore un étudiant de médecine en privé. Avec des professeurs qui ne sont pas particulièrement pro-vie, approuvés par la majorité des étudiants, et moquent en amphi les méthodes naturelles de régulation des naissances, mettant les rieurs de leur côté. "Les Etats-Généraux du Christianisme, nous n'avons eu aucune information dessus. En revanche, nous étions largement informés sur la soirée strip-tease", nous informe encore cet étudiant.
Il ne s'agit absolument pas d'un secret. On se heurte pourtant à la difficulté de trouver des jeunes prêts à témoigner ouvertement : anonymat requis pour les futures sage-femmes catholiques à qui l'école demande d'effectuer un stage en orthogénie (service où ont lieu les avortements), situation déjà évoquée sur ce blog. "J'ai demandé conseil à des amis proches de l'ADV. Ils m'ont demandé si j'étais à la Catho ou à Lille 2. Quand j'ai dit que j'étais à la Catho, on m'a vivement déconseillé de refuser ce stage en orthogénie..." Cette étudiante décide donc de s'arranger avec l'équipe médicale qu'elle a rejoint pour son stage. "Je leur ai dit que je ne pouvais pas pratiquer d'avortement. Quand on m'a demandé pourquoi, j'ai juste répété que je ne pouvais pas... Ils n'ont pas insisté. On m'avait déconseillé de donner des motifs religieux". Celle-ci aurait redoublé son année à cause de sa répugnance, lors d'un examen, à proposer la pilule.
Côté aumônerie,
des dérives sont parfois à constater : pour des raisons pratiques, la chapelle universitaire est transformée en salle d'examen, et ne retrouve sa fonction liturgique que lors des messes célébrées dans les grandes occasions. Les étudiants en théologie sont parfois extrêmement destabilisés par une certaine ambiance, critique - si ce n'est hostile - au Magistère de l'Eglise.
Il serait intéressant que la direction de l'Université catholique de Lille réponde à ces témoignages accablants autrement que par des menaces de procès...
Je voudrais préciser cependant que l'aumônerie, qui est plutôt dynamique par ailleurs, n'est absolument pas concernée par les décisions de l'ICL, et n'est pour rien dans les décisions qui y sont prises, notamment le choix d'utiliser la grande chapelle comme salle d'examen.
Rédigé par : Isabelle | 12 novembre 2010 à 15h49
C'était déjà un peu comme ça en 1992...
La Chapelle est en effet une salle d'examen en temps ordinaire. "L'esprit du Concile" souffle ardemment sur l'aumônerie et les théologiens. L'influence de l'Assomption, actionnaire de référence de Bayard-Presse, se fait sentir.
Nicolas Senèze avec qui j'ai partagé les bancs de l'Aumônerie, actuellement spécialiste bien connu de "l'intégrisme" à La Croix, est un pur produit de cette mouvance.
Rédigé par : PEB | 15 novembre 2010 à 15h13