Belgique et Chrétienté asbl (blog/site), lobby accrédité au Parlement européen, communique :
Depuis
la nomination d'Herman Van Rompuy à la présidence du Conseil de l'Union
Européenne, on peut lire à différents endroits et notamment sur
internet des propos qui laisseraient à penser que l'ex-Premier ministre
belge est un défenseur des valeurs catholiques.
Certes
M. Van Rompuy est connu en Belgique comme un homme politique qui a
toujours voulu préserver un temps minimum pour une vie familiale ainsi
que pour une vie intérieure. Et il est assez rare, aujourd'hui, qu'un
homme politique de ce niveau participe régulièrement à des retraites
spirituelles, ce qui est pourtant son cas.
Mais que ceci ne trompe pas l'opinion publique sur les valeurs que M. Van Rompuy cherche à défendre dans l'exercice d'un mandat.
Le
jeudi 12 novembre 2009, en soirée, soit quelques jours avant sa
nomination à la présidence du Conseil de l'UE, c'est devant une
assemblée du groupe Bilderberg, puissante officine mondialiste agissant
dans l'ombre, que M. Herman Van Rompuy présentait sa vision de
l'Europe. Voilà déjà une information non négligeable lorsqu'on connaît
les positions du groupe Bilderberg.
Mais,
de façon plus précise, nous pouvons nous reporter aux votes de M. Van
Rompuy lors de dossiers épineux pour en savoir plus sur les convictions
qu'il défend ou non en politique. Et force est de constater que les
défenseurs de la Famille n'ont pu compter sur M. Van Rompuy ni lors du
vote sur le mariage homosexuel, ni lors de celui sur l'homoparentalité.
Ainsi, le 30 janvier 2003, le parlement belge légalise le mariage
homosexuel. Herman Van Rompuy s'était contenté de s'abstenir lors du
vote, tandis que la plupart des parlementaires démocrates-chrétiens
flamands votaient pour cette loi.
Déjà
en 1990, lorsque la loi légalisant l'avortement est votée en Belgique,
Herman Van Rompuy est président du parti social-démocrate flamand dont
est issu le Premier ministre de l'époque. Herman Van Rompuy considéra
que l'avortement ne devait pas être un motif de crise gouvernementale.
Rappelons
encore qu'en avril 2009, alors qu'Herman Van Rompuy est Premier
ministre, le parlement belge vote une résolution condamnant les propos
du Pape à propos du préservatif. Tous les parlementaires de M. Van
Rompuy avaient voté cette résolution sans que celui-ci ne juge utile de
s'y opposer.
Au
mieux, Herman Van Rompuy est donc un exemple type de ces
chrétiens-démocrates adeptes d'une vision libérale de la foi et sans
volonté de défendre les valeurs catholiques, morales et familiales.
Thibaud
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