"La mère d'un garçon de 7 ans, agressé sexuellement samedi sur une plage lilloise, a retrouvé l'agresseur de son enfant dans un foyer et l'a roué de coups de matraque télescopique, a mardi appris La Voix du Nord. La femme était révoltée par la libération du jeune homme de 19 ans, décidée par le parquet de Lille au vu de l'état psychiatrique de l'individu, déjà connu pour des faits similaires. Légèrement blessé, il est ressorti de l'hôpital et a été envoyé en lieu sûr, précise le journal. Il a déposé plainte pour ces violences."
Voilà ce qui arrive quand l'absence de justice se fait trop criante : la vengeance. La vengeance, ou l'exact contraire de ce que doit assurer la justice. Libérer un pédophile sous prétexte qu'il est instable est-il la meilleure façon de l'empêcher de recommencer ? Les droits de la victime sont bafoués. Les droits de la société à être protégée le sont tout autant. J'ai donc tendance à penser qu'en tentant de mettre le pédophile hors d'état de nuire, cette mère accomplissait un acte généreux et "citoyen". Les sensibleries et la capitulation perpétuelle ont conduit des juges à aggraver la situation, en relâchant un individu qu'ils savaient dangereux. Cette vengeance aurait du les faire réfléchir. Mais non.
Au lieu d'enfermer le pédophile dans un endroit où il ne pourra plus nuire, ils préfèrent le mettre en sûreté, dans un endroit où il sera protégé. Conclusion : les juges protègent ceux qu'ils devraient juger et condamner ; ils les protègent des victimes.
On écrase la victime pour éviter de culpabiliser le coupable. La tyrannie progresse peu à peu. Non seulement le bon sens aura tous les déviants, délinquants et autres séides produits en masse par une société en décadence, mais en plus il aura la justice et les institutions contre lui.
Nous sommes prévenus ; nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes !
Didyme
Addendum du 27/08/09 : les répercussions de cette affaire n'ont pas traîné. Le journaleux ne s'attarde pas sur l'enfant de 7 ans, victime de viol ; il s'étale plutôt sur le cas du violeur, auquel il cherche des excuses. Le procureur lui en donne : "« Il a à peine 19 ans, il faut lui laisser une dernière chance de s'en sortir. On essaie de trouver des bonnes solutions. Il sera jugé et risque dix ans de prison, après être passé par la case des soins. On réactive son traitement, qui n'aurait jamais dû être interrompu, pour soigner ses pulsions sexuelles. » On ne sait pas qui est coupable d'avoir arrêté le traitement. Un "on" général et vague renvoyant au néant. Le journaleux précise que cette mère de 12 enfants était connu pour violence et dégradations "ayant entraîné des rappels à la loi". Mais entre l'incarcération et les "rappels à la loi", il y a une différence que le journaleux ne reconnaît pas. Il préfère dire qu'ils sont tous coupables ; et qu'une mère de 12 enfants n'a pas de circonstances atténuantes.
Si chacun de ses gosses a vécu des situations aussi dramatiques que le viol, elle n'a fait que son devoir.
Perso, je trouve que ça raccorde bien avec ta nouvelle bannière, lol... :)
Rédigé par : Polydamas | 25 août 2009 à 23h54
C'est claire. Je ne sais pas où Thibaud a trouvé cette nouvelle bannière, mais elle a la classe.
Je ne l'ai pas fait exprès.
Rédigé par : Didyme | 26 août 2009 à 20h30