Afin d’expliquer à ses lecteurs les insinuations de F. Bayrou, la journaliste consacre un encadré au “Grand Bazar”, livre sorti en 1975 chez Belfond (mais sans donner la maison d’édition, alors que c’est l’usage basique…). Une initiative faisant preuve d’objectivité ? Non, car le passage le plus incommodant est caviardé…
Citation du Parisien : “Il m’était arrivé plusieurs fois que certains gosses ouvrent ma braguette et commencent à me chatouiller. Je réagissais de manière différente selon les circonstances, mais leur désir me posait un problème” .
La phrase suivante du livre n’est pas citée par le quotidien : “Je leur demandais: ‘Pourquoi ne jouez-vous pas ensemble, pourquoi m’avez-vous choisi, moi, et pas d’autres gosses?’ Mais s’ils insistaient, je les caressais quand même”.
Le Parisien commente également l’expérience de Cohn-Bendit comme éducateur au jardin d’enfant : “Ancien éducateur dans un jardin d’enfants autogéré de francfort, il avait ensuite démenti tout acte pédophile et soutenu que ses écrits reflétaient l’esprit de l’époque, ajoutant: ” J’ai raconté ça par pure provocation, pour épater le bourgeois (…) sachant ce que je sais aujourd’hui des abus sexuels, j’ai des remords d’avoir écrit tout ça” (page 4).
Le Parisien semble bien vouloir dédouaner Cohn-Bendit, et “oublie” de porter à la connaissance de ses lecteurs un autre élément important du dossier : les propos tenus devant des centaines de milliers de téléspectateurs à l’émission Apostrophes le 23 avril 1982 : “Vous savez que la sexualité d’un gosse, c’est absolument fantastique. (…) Quand une petite fille de 5 ans commence à vous déshabiller, c’est fantastique. C’est fantastique parce que c’est un jeu absolument érotico-maniaque…”
Marc Dutroux aurait du faire de la politique !
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