Extrait du communiqué de Jean-Pierre Salon, animateur du Cercle nantais des Réformateurs:
"Pour ce qui est par contre des subventions allouées au Hellfest par des collectivités publiques, en l'occurrence le Département de Loire-Atlantique et la Région des Pays de la Loire, les membres du Cercle nantais des Réformateurs n’ont pas eu à s’interroger bien longtemps sur la question de leur bien-fondé.
Il leur apparaît en effet que:
- d’une manière générale, la bonne gestion des deniers publics commande que les subventions de tous ordres soient réduites au strict minimum.
- ce qui est vrai en général l’est a fortiori en période de crise et notamment lorsque les collectivités locales en question ne cessent par ailleurs de se plaindre d'un "désengagement financier de l’Etat."
- dans le cas d’espèce, le « très bon bilan » (Cf. Ouest-France du 22 juin) du Hellfest 2009, l’un des deux ou trois plus gros festivals de la Région qui génèrent bon an mal an quelques 24 millions d’euros, rend a posteriori totalement injustifiées les aides financières qui lui ont été accordées.
- il existe suffisamment de petites associations qui peinent à promouvoir, jour après jour, l’entente entre les hommes de toutes origines, conditions sociales, cultures et religions pour absorber les libéralités des dites collectivités publiques sans que celles-ci aient le besoin d’aller chercher des groupes dont certains pronent ouvertement la haine.
C’est donc avec la plus grande fermeté que le Cercle nantais des Réformateurs réprouve, sans ambiguïté aucune, l’accord de subventions au Hellfest 2009 par le Conseil Général de Loire-Atlantique et la Région des Pays de la Loire, accord de subventions dans lequel il ne peut voir, de la part de la majorité politique qui conduit aujourd’hui ces collectivités, que la manifestation irresponsable à la fois d’une provocation délibérée à l’égard des convictions philosophiques et religieuses d’une part importante de la population qu’elle sait lui être a priori défavorable, et d’autre part d’un clientélisme de bas étage dirigé vers une frange plus ou moins déboussolée de notre jeunesse, au risque d'accentuer la perte de repères et la fragilisation de cette dernière."
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