La Fraternité Sacerdotale Saint Pie X en Allemagne, basée à Stuttgart (sud-ouest), a qualifié la gay-pride prévue le 1er août dans cette ville de "manifestation perverse" et appelé dans son dernier bulletin mensuel à combattre cette "propagation publique des péchés de sodomie".
L'auteur de l'article compare ce combat de la Fraternité à la résistance au nazisme : "Comme nous sommes fiers, lorsque nous lisons dans des livres d'Histoire qu'il y a eu des catholiques courageux sous le Troisième Reich pour dire 'nous ne participons pas à cette folie' ! De la même manière, il faut aujourd'hui des catholiques courageux".
Le ministre allemand de la Justice, Brigitte Zypries, a jugé ces commentaires "insupportables" : "L'Eglise (catholique) ne doit pas tolérer que sous son toit ou même dans son ombre de tels fanatiques puissent semer leur ferment de troubles" a-t-elle affirmé.
[Action!]
Suivant le funeste exemple déjà donné par la chancelière Merkel il y a quelques mois, elle prétend manifestement dicter à l'Église catholique la conduite à tenir, en la mettant en demeure de condamner les propos tenus par un bulletin de la FSSPX.
Cette ingérence de l'autorité politique dans la vie de l'Église catholique est proprement inacceptable. Et le plus grave est qu'une habitude est en train de se prendre : s'il n'y a pas de réaction, les ministres allemands exigeront toujours davantage de silence et de servilité de la part des catholiques.
Ecrire à l'ambassade d'Allemagne pour protester contre ces déclarations anticatholiques répétées de la part de membres du gouvernement allemand.
D'autant plus que les propos de Brigitte Zypries tendent à interdire toute liberté d'expression sur l'homosexualité, et, en l'occurrence, toute liberté de rappeler la morale catholique sur ce sujet.
Les commentaires récents