Le Monde s'empare de l'affaire de la Madonne huée à Bucarest. Renonçant à toute forme d'objectivité pour mieux discréditer des Roumains, blancs, bien souvent chrétiens et pratiquants, le journaleux joue à plein le jeu des Roms. La victimisation est en marche ; les Roms passeront encore pour les éternels persécutés. On ne s'interroge pas sur les lois de discrimination positive qui existent en Roumanie. On découpe les phrases, on en cite quelques bribes : "J'ai payé cher mon billet, un quart de mon salaire.
Je voulais voir un concert et je me suis retrouvé devant une donneuse
de leçons. J'ai payé pour sa musique, pas pour son blabla."
Quoi ? Il existe encore des personnes réfutant l'antiracisme et le métissage universel ? Des gens qui se montrent imperméables aux discours niaiseux que peuvent leur seriner chacune des cruches américaines ne s'intéressant à la Roumanie que pour un concert ? Si Le Monde était vraiment professionnel, il saurait comme tous ceux qui ont des amis Roumains, que la Roumanie a mis en place une politique de discrimination positive parmi les plus contraignantes d'Europe, mais qu'elle se heurte à l'inertie des Roms, qui refusent de travailler. En Roumanie, chaque équipe ou chaque service doit comprendre au moins un Rom. Toutes les écoles doivent mettre en place des concours simplifiés pour intégrer plus de Rhoms. Pous certaines, un simple dossier suffit. Dans les 26 universités roumaines, au moins 400 places sont réservées aux Roms, places que de nombreux Roumains se disputent âprement. Pour compenser la misère de leurs situations, de nombreuses communes proposent d'avancer les frais de scolarité.
Pourquoi se maintiennent-il à la marge de la société roumaine ? Officiellement, les Roms comportent 40% d'analphabètes qui se méfient profondément de l'Etat et des perspectives integrationnistes que pourraient développer la Roumanie. Officieusement, l'avis général est de dire qu'il est plus simple de voler et de profiter des aides de l'Etat ou de l'Europe, voire de la France (prime de rapatriement) plutôt que travailler. Le cercle est vicieux : reprochez-leur l'absence d'éducation et de travail, ils vous répondent "C'est la misère et l'absence de mesures qui nous soient favorables." Et l'Union Européenne, comme les imbéciles américaines, gobent ce baratin comme une vérité dogmatique.
Un ami roumain m'expliquait que les commissions européennes, anglaises et françaises, chargées de surveiller l'état de la discrimination en Roumanie ne faisaient rien d'autre que les sermonner sans arrêt alors qu'aucun pays européens n'a de discrimination positive aussi forte. La conséquence est naturelle : les Roumains ne supportent plus qu'on leur donne des leçons, et surtout pas de la part d'une chanteuse qui confond concert et propagande. Chacun des Roumains a plus ou moins été mis à l'écart pour favoriser les Roms. Ils devraient en plus subir les élucubrations d'une artiste sans intérêt ? Pour Le Monde, ce serait normal. Mais pour des révoltés, ça ne l'est plus...
Reste une contradiction de base. Le système éducatif roumain est basé sur l’égalité des chances, alors que les politiques à l’égard des Roms sont centrées sur la différence (discrimination positive).
Les mesures pour soutenir l’éducation de cette minorité semblent ainsi hésitantes et paradoxales. C’est le dilemme entre intégration et ségrégation : chaque fois que les Roms demandent plus de discrimination positive, ils s’éloignent d’avantage de l’intégration.
Didyme
En son temps la discrimination positive en faveur des tziganes de Roumanie a été pratiquée par le régime communiste notamment pour des postes parfois élevés dans un organe de sécurité chargé de faire rendre raison aux « ennemis du peuple » et dont il n’est pas nécessaire de redonner le nom.
Les règles actuellement imposées en matière de discrimination positive en Roumanie sont comme il est rappelé par votre correspondant, particulièrement injustes pour les « discriminés négatifs ». Car la discrimination positive à son pendant négatif bien évidemment. Toute discrimination est pas essence injuste, avec son côté particulièrement néfaste, pervers, pouvant entraîner un éclatement de la société voire un affrontement entre discriminés positifs et négatifs. C’est ce qui s’est déjà fait ressentir aux Etats-Unis notamment et commence à apparaître en France. Et nous ne parlerons pas du départ vers l’étranger des discriminés négatifs qui essaieront de trouver un ailleurs meilleur, tandis que sans une véritable sélection, le niveau général de ceux restés au pays ne pourra que diminuer…et le pays en partira s'il ne le fait déjà.
Par ailleurs la chanteuse Madonna n’a pas été si huée que cela. Il ne faut pas exagéré. Cet événement factuel concernant le concert d’une chanteuse dont le comportement dans bien des domaines est loin d’être respectable, est traité comme s’il s’agissait d’un Chef d’État venu donner des leçons à un petit pays satellite à qui il faudrait apprendre à vivre. Mais au pays de l’homo economicus et de la communication mercantile où le décès d’un Michael Jackson a presque fait s’arrêter de tourner la planète, on peut s’attendre à tout…
On pourrait peut-être dire merci aux Roumains courageux qui n’ont pas voulu se faire manipuler au nom du politiquement correct, et cela n’a rien à voir avec le respect de l’être humain, tzigane ou pas tzigane.
Par décence le prix du billet pour assister au concert de Madonna la donneuse de leçons (par rapport salaire-coût de la vie à Bucarest) n'a pas été précisé!
Rédigé par : ema | 30 août 2009 à 18h32
Est-ce qu'un abonné au quotidien qui sort à la tombée de la nuit pourrait nous dire si Le Monde est allé se lamenter avec Tamponna à Jérusalem ?
http://groups.google.fr/group/louisxvii-info-2/web/le-fou-du-roi-louis-xvii
Rédigé par : raphael charles | 31 août 2009 à 13h05
Il commence à y en avoir assez de Madonna (comme du MickaËL, "assassiné, pas assassiné", je m'en tape comme de mes premières chaussettes), déjà elle a défrayé la chronique à Varsovie, si elle vient en Europe pour faire de la provoc' et porter "la bonne parole". Je me souviens en ma "folle jeunesse"être allé à un concert de Madonna (En plein air, à Sceaux), je n'avais pas aimé, l'ambiance était triste, artificielle, elle chantait ses tubes mécaniquement, ce qui m'a frappé à la fin du concert, c'est la foule de zombies qui quittait le lieu du concert sans un mot, sans un rire...
Rédigé par : tov'ritch | 31 août 2009 à 14h11
Curieux quand même qu'elle ne songe pas aller en Egypte, en Algérie ou au Liban pour dénoncer publiquement les discriminations et eprsécutions (bien réelles celles-là!) dont sont victimes les chrétiens dans ces pays musulmans! Mais bon, courageuse mais pas téméraire, deux poids deux mesures et tout le reste!!!
M'étonne encore qu'elle parvienne à remplir des stades cette vieille peau reliftée!!!
Rédigé par : Raspail | 01 septembre 2009 à 12h31