Bon sens. "Je n'ai jamais pensé que l'écologie devait se défendre par la punition", a déclaré Ségolène Royal vendredi 28 août. Elle a demandé au gouvernement de donner la priorité au développement des technologies propres, comme la voiture électrique.
La présidente de la région Poitou-Charente a dénoncé "un impôt insupportable pour ceux qui n'ont pas le choix
entre acheter un véhicule polluant, puisqu'il n'y a que ça sur le
marché, et une voiture électrique parce que celle-ci n'est pas encore
fabriquée en grand nombre". "Je dis : 'retirez cet impôt M.
Fillon et mobilisez votre énergie pour la montée en puissance de
l'industrie automobile française, et mettre massivement sur le marché
des voitures électriques pas chères pour que les familles puissent
choisir."
Familles. "De quel droit un gouvernement va-t-il assommer d'impôts des familles alors qu'elles n'auront même pas le libre choix de rouler propre ?", a-t-elle continué.
Son entourage démentait samedi matin toute démagogie ou erreur stratégique. "Il ne faut pas être complexé par les Verts : la taxe carbone, c'est un impôt sur la ruralité et la banlieue. C'est un impôt sur les pauvres", a assuré le député Delphine Batho.
Hystérie. La réaction écolo ne s'est pas faite attendre ! Invitée à l'université d'été du PS, à La Rochelle, Cécile Duflot a répliqué vertement : "Toutes celles et tous ceux qui s'aventurent à critiquer dans son principe et dans ses fondements la fiscalité écologique ne sont que des démagogues déconnectés de la réalité". Bref, le temps du débat est achevé. Avant même d'avoir commencé. "Sois Vert(e) et tais-toi", en quelques sortes.
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Thibaud
Con-bandit aurait même affirmé à cette occasion que l'écologie n'était pas faite pour les bobos! Plus gonflé que lui, tu meurs!
Rédigé par : Raspail | 31 août 2009 à 10h53