Dans Les 4 Vérités, Christian Lambert s'en prend à la taxe carbone :
"(...) la taxe carbone s’annonce comme l’une des plus belles usines à gaz de la République – qui en compte déjà beaucoup. Si la complexité systématique et en constante aggravation de tout ce qui est administratif (450 000 textes officiels en vigueur) – une vraie pollution de l’esprit – était taxée, le montant en serait tel que la formidable dette de la France pourrait en être remboursée en un clin d’œil !
(...) la France contribuant pour un peu plus de 1 % à la pollution mondiale, à qui fera-t-on croire que les mesures fiscales françaises auront un effet positif ? Elles n’en auront aucun. Les principaux pollueurs sont la Chine, l’Inde, les États-Unis et, en Europe, les pays de l’Est – dont la Pologne avec ses centrales thermiques ultra-polluantes, mais eux seraient dispensés de prendre des mesures diminuant la pollution ! Et ne parlons pas de l’ex-URSS…
(...) est-on sûr que le réchauffement climatique est dû exclusivement aux émissions de CO2, alors qu’il suffit d’avoir son certificat d’études pour savoir que, sur de longues périodes, notre planète a connu des cycles climatiques, tour à tour tropicaux et glaciaires, qui n’ont rien à voir avec les pots d’échappement des voitures et des vaches et autres milliards de mammifères grands producteurs de méthane (CH4) ?
Ce n’est pas tout. Si cette taxe devait voir le jour, il faut savoir que son caractère serait progressif et finirait par peser lourd sur le budget des ménages alors que la France est déjà le pays le plus imposé au monde. Un constat qui me donne l’occasion de rappeler que, depuis qu’il a été élu, Nicolas Sarkozy a créé 11 taxes nouvelles : la taxe exceptionnelle sur les compagnies pétrolières, la contribution sociale sur les stocks options, la taxe sur les poissons, crustacés et mollusques, la taxe sur les huiles et lubrifiants à usage perdu, la taxe sur le charbon, les houilles et les lignites, la taxe sur les entreprises pharmaceutiques, la taxe sur les poids lourds, la taxe sur le chiffre d’affaires des assurance et des mutuelles, la taxe sur le chiffre d’affaires des opérateurs de téléphone, la taxe sur les revenus publicitaires des chaînes privées de télévision…Et cerise sur le cadeau bourratif : la nouvelle taxe de 1,1 % sur les produits du capital pour financer le nouveau RMI (RSA) faisant passer les prélèvements sociaux de 11 % en 2008 à 12,1 % en 2009. Alors que pendant sa campagne électorale, le futur président de la République nous avait juré de faire baisser de 4 points du PIB (68 milliards d’euros) les prélèvements obligatoires…"
En général, 13 c'est le chiffre de trop.
Rédigé par : herve_remiremont | 31 août 2009 à 20h25