Oui, il en existe encore. Les racistes sont cachées dans les recoins de la planète, mais ils existent bien. Dans tous les cas, c'est bien ce que tente de nous démontrer l'association Survival, qui fait campagne pour la protection des minorités, en particulier des minorités indigènes. Il est vrai que les indigènes ne sont pas vraiment ce qu'ils étaient. Mais, copiant fidèlement des réflexes anti-racistes, le site met en exergue des phrases aussi stupides que "Les blancs ont ouverts la voie à la misère, à la maladie et à la mort" ou que "La Terre est notre mère et si nous sommes fidèles à l'esprit des origines, elle nous protègera", témoignages authentiques d'Indiens qui n'ont probablement reçus aucune éducation. Comme si les Indiens avaient attendu les Espagnols pour se massacrer, se tuer, et mourir de maladies ! Bien sûr, l'idéologie sous-tendue est le tribalisme, qui explique que le progrès et l'arrivée des Blancs a tué le jardin d'Eden des peuples primitifs. Et si aujourd'hui Survival se plaint que certains d'entre eux soient malheureusement menacés, c'est bien parce qu'ils ont été incapables d'évoluer pour se défendre, alors que l'anomie et l'absence de lois dues à la désagrégations des normes morales et religieuses ont développé un capitalisme sauvage fondé en partie sur la corruption et l'exploitation dans la plupart des région sous-développées du globe.
Bien évidemment, cela ne justifie en rien leurs disparitions. Survival vient de distinguer d'un certificat de racisme un article lançant un appel à l'extermination des sauvages au napalm. Là, je dois avouer que je suis d'accord avec Survival. Des personnes qui assument aussi clairement leurs envies d'extermination méritent bien d'être distinguées, et certainement censurées !
«A ceux d'entre vous qui croient encore que ces 'groupes ethniques' sont 'bons', 'innocents' et 'purs', je rappelle que ce sont les mêmes peuples qui excellaient dans l'art de réduire les têtes de leurs ennemis et qui les portaient ensuite à la ceinture de leur pagne. Si les 'natifs' n'ont pas réduit les têtes des policiers qu'ils ont tués (lors des récentes manifestations) et dévoré leurs dépouilles, c'est simplement parce qu'ils n'en ont pas eu le temps.»
L'auteur de cet article infamant s'en prend également à trois députées indigènes, ridiculisant leurs patronymes et les décrivant comme les 'trois starlettes des égoûts parlementaires'. Sa réponse aux manifestations indigènes contre l'exploitation des ressources naturelles sur leurs terres est : «Allez vous faire f…..., les porteurs de pagne et autres». Avant de conclure, il lance: «Je ne sais pas ce qui retient le président de fournir à l'armée de l'air tout le napalm nécessaire…»
Il semblerait que des décennies d'anti-racisme aient profondément agaçé certains journaleux péruviens. Je ne saurais paraphraser Fromageplus sur la question (il vaut mieux lire l'article !), mais je conçois facilement qu'un homme érudit, ou du moins éduqué, soit exaspéré par des hommes vivant nus à côté de sa porte, et qui réclament sans cesse des droits en profitant des hôpitaux les plus modernes, au lieu de chercher à adapter leurs cultures comme le Japon de l'ère Meiji.
Didyme
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