Billère : inauguration du "Mur des expulsés"

perturbée (extrait du 19/20 de France 3 Aquitaine).

Récit :

Jean-Yves Lalanne, le maire socialiste de Billère (Pyrénées-Atlantiques), une ville de 14 000 habitants dans la banlieue de Pau, avait décidé d’inaugurer aujourd’hui un « Mur des expulsés », grande fresque au cœur de la ville située sur le mur des anciennes pissotières publiques, dans le but de dénoncer les expulsions de clandestins, « un acte contraire aux droits de l’homme ».

C’est donc devant une centaine de membres du Réseau Education sans frontières dirigé par Isabelle Larrouy (RESF), de syndicalistes de l’Education nationale et du Parti communiste que l’édile, accompagné du député-maire (PS) de Pau, Martine Lignières-Cassou, a commencé l’inauguration. Il n’avait cependant pas prévu l’arrivée d’une quinzaine d’identitaires béarnais, emmenés par le coordinateur aquitain du Bloc identitaire, Christophe Pacotte. Aux cris de : « C’est la honte », « Lalanne, une chanson, t’es pas un bon maçon » et « Clandestins dehors », ceux-ci ont perturbé la cérémonie dès son commencement.

Après une période de tension, les membres du Bloc identitaire ont dénoncé, face aux médias et aux personnes présentes, la « complicité entre les immigrationnistes et les patrons-voyous qui exploitent les immigrés clandestins au détriment des travailleurs français et européens », Christophe Pacotte critiquant « l’ethnomasochisme » des organisateurs de « cet acte illégal ». Et tandis que les élus socialistes continuaient leurs discours, trois des sept conseillers municipaux UMP de Billère, parmi lesquels Nadine Eouzan, outrés eux aussi par ce « Mur des expulsés », venaient féliciter les identitaires pour leur action.

Thibaud

Comments

[Rédigé par : Nicolas]

Je ne comprends pas, en tant que chrétiens, ne devons nous pas tacher d'aider ces pauvres malheureux obligés de fuire la misère ou les persécutions politiques dans leur pays? N'est-ce un devoir moral que d'accueillir ces réfugiés?

(MOD : jusque dans une certaine mesure, si. Mais il y a des milliards de pauvres sur la planète et nous ne pouvons accueillir tout le monde. De plus, le travailleur français subit une concurrence de ces travailleurs venant de l'étranger, cette concurrence permettant de pousser les salaires des deux à la baisse. Enfin, l'immigration est majoritairement musulmane. Or, la France n'est pas une terre d'Islam mais la Fille aînée de l'Eglise... Contribuer au développement des pays émergents est un devoir pour les chrétiens, accueillir tout le monde n'en est pas un.)