Dans une tribune intitulée "Russie, en avant !" publiée sur le site libéral d'information Gazeta.ru, Dimitri Medvedev appelle les Russes à en finir avec "les pots-de-vin, le vol, la paresse mentale et spirituelle ou l'alcoolisme" et à prendre des initiatives.
La crise économique mondiale a montré que "les choses ne vont franchement pas très bien" pour la Russie qui n'a pas réussi "ces vingt dernières années à se débarrasser d'une dépendance humiliante à l'égard des matières premières" et dont l'économie "ignore, comme à l'époque soviétique, les besoins de l'Homme".
Poutine en ligne de mire
"Cela prouve que nous n'avons pas fait tout le nécessaire dans les années précédentes. Ou qu'il y a beaucoup de choses que nous n'avons pas faites comme il le fallait", poursuit le président. "Les institutions démocratiques sont en gros formées et stabilisées mais leur qualité est loin de l'idéal. La société civile est faible", estime le chef de l'Etat, dans une critique à peine voilée du bilan de son Premier ministre Vladimir Poutine, Président de la Fédération de Russie de 2000 à 2008. Dimitri Medvedev appelle cependant à ne "pas copier mécaniquement les modèles occidentaux".
Faut-il y voir une réaction à ce récent sondage du centre indépendant Levada selon lequel les Russes attribuent à Vladimir Poutine l'amélioration de leur niveau de vie ces dernières années et l'épargnent plus que le président Dmitri Medvedev dans leur jugement sur les responsabilités dans la crise ?
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