Le vice-président du CNI et député-maire de Cholet est interrogé dans Minute (site) de cette semaine :
Comment analysez-vous les problèmes de société posés par l’islam en France: la burqa et, comme on l’a vu récemment dans certaines zones du pays, les pressions parfois violentes exercées par des musulmans contre des « beurettes » qui souhaitent vivre « à la française » et refusent notamment de suivre le ramadan ?La France est un Etat laïc. En tant que membre de la commission parlementaire chargée de travailler sur le voile intégral, je connais bien le sujet et estime qu’il faut être très ferme. A chaque fois que nous reculerons face à l’islam radical, il avancera un nouveau pion : le voile il y a vingt ans, les horaires séparés pour les hommes et les femmes dans les piscines il y a quelques années, la burqa aujourd’hui, avec, pour comble, l’apparition ridicule du « burkini ».
Concernant les pressions communautaires, j’ai vu nombre de filles d’origine immigrée, généralement étudiantes, souffrir à cause des pressions de leur famille et de leur entourage. L’islam doit comprendre que nous avons en France des principes de liberté et d’égalité, notamment entre les hommes et les femmes. Ses adeptes doivent accepter les fondements de notre nation. Si cela leur déplait, ils peuvent retourner dans leur pays ou aller ailleurs, où l’on porte la burqa !
A propos de la présidence du CNI (décidée lors du prochain congrès le 24 octobre), Gilles Bourdouleix déclare :
Si [Annick du Roscoät] se présente, je la soutiendrai inconditionnellement; sinon, il va sans dire que cela m’intéresse, oui !
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